Algérie

«Nous devons agir»



Le président du Front de l'Algérie nouvelle Djamel Benabdeslam a, en ce début de semaine, opté pour l'extrême Ouest du pays, très précisément à Maghnia, ville frontalière, dans laquelle il a animé un rassemblement populaire rentrant dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin. De prime abord, il a plaidé pour «l'unité nationale», en appelant «le peuple algérien à se rendre en masse dans les bureaux de vote et à voter en masse». L'enjeu est, selon l'intervenant, de taille visant «la construction des institutions fortes et faire face à tous les défis et menaces qui guettent le pays». «Nous devons agir en tant que citoyens responsables et honorables», a-t-il affirmé, appelant «à faire face aux ennemis du pays qui visent l'affaiblissement de l'Etat algérien et de ses institutions, suivant des objectifs et des agendas étrangers». Revenant sur les raisons ayant motivé sa formation à prendre part aux législatives, Djamel Benabdeslam fera savoir que «notre parti milite pour une Algérie nouvelle, une des revendications du Hirak populaire authentique». Ce dernier, a-t-il ajouté, «vise la construction d'une société cohérente et des institutions fortes qui servent les intérêts du peuple algérien», appelant tous les citoyens «à prendre part en masse à cette nouvelle échéance électorale, jugée par l'intervenant d' «importante. Selon Djamel Benabdeslam, ces élections «permettront un nouveau Parlement issu de la volonté populaire et des compétences». «Elles (compétences, Ndlr) seront au service du pays et de son peuple», a-t-il indiqué, soulignant que sa formation politique est «d'une vision stratégique devant permettre le développement de toutes les zones frontalières du pays où le citoyen soit un acteur impliqué pleinement aux côtés de tous les corps sécuritaires et de l'Armée nationale populaire dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays». À Oran, tout comme à Sidi Bel Abbès ou encore à Aïn Témouchent, Relizane, Mostaganem, Tlemcen et Chlef, nombreux ont été les candidats, notamment les indépendants, à prendre en compte les habitants des zones rurales et la nécessité d'impliquer les jeunes dans l'exercice politique. Celui-ci n'est pas, selon de nombreux postulants, l'apanage des vieux briscards ayant dominé, des décennies durant, la scène politique, d'où d'ailleurs l'émergence et le déferlement d'un nombre important de candidats dans des listes ne portant aucune couleur politique.La carte politique locale s'est, en un laps de temps, reconfigurée donnant un nouveau paysage, contrastant, de bout en bout, avec les us classiques.
Les postulants indépendants sont plus que déterminés à faire, vaille que vaille, face aux «candidats habituels», insinuation faite aux partis dont les députés ont, pendant plusieurs mandats, siégé à l'hémicycle Zighout Youcef, sans pour autant juger utile de «rendre la monnaie de la pièce des votants les ayant plébiscité», en plus des affaires de la corruption citant plusieurs ex-députés. C'est du moins ce que croient, dur comme fer, plusieurs candidats en lice. «Nous avons ras la tasse de ces députés que nous connaissons uniquement lors des élections», affirme un candidat, ce dernier plaidant pour l'implication davantage d'une nouvelle génération d'hommes et de femmes sur la scène et dans le paysage politiques.


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