Le P/APC de Oued Ghir ne mâche pas ses mots. Il accuse tout simplement ses détracteurs de vouloir « réveiller les vieux démons du clanisme et tribalisme ». « Nous dérangeons l'ordre établi. Nous sommes venus pour rassembler » nous répond Ayad Boualem qui nous a reçus dans son bureau en compagnie de deux de ses adjoints, M.M. Mohdeb et Aissaoui (RCD).
Il invite à remonter au tout début du mandat électoral pour comprendre l'attitude de ses opposants. « À mon installation déjà, les quatre élus étaient absents. C'est vous dire que depuis le début ça ne présageait rien de bon. Il n'y a aucune raison objective pour le blocage » affirme-t-il. « On a installé, ajoute-t-il, l'exécutif en respectant la représentation politique de l'assemblée. Moins de dix jours plus tard, les quatre élus démissionnent ». « On avait proposé au FLN de travailler ensemble mais il a fermé la porte dès le départ » rappelle-t-il. L'exécutif a continué à travailler six mois durant avant que l'élu RND ne démissionne des commissions en gardant sa qualité de délégué.« Il travaille contre l'exécutif et il réclame des indemnités » s'exclame le P/APC qui soutient que la suspension de la ligne téléphonique de celui-ci a eu lieu « après avoir épuisé toutes les voies du dialogue ». Y a-t-il exclusion des « compétences » ' « Quelles compétences ' Le technique n'est pas du ressort des élus, l'APC a, Dieu merci, ses ingénieurs et techniciens qui s'en occupent. Nous, élus, nous ne donnons que des orientations » rétorque l'édile qui confirme s'être opposé à la réalisation d'une bibliothèque « dans un endroit reculé ». « Nous l'avons délocalisé pour la rendre utile, entre deux collèges, un CFPA et un lycée. Si c'est un tort que de la rapprocher de nos enfants, alors je l'assume » nous dit-il, se désolant qu'une délibération d'ordre, devant libérer les salaires des travailleurs et quelques dépenses de fonctionnement, soit bloquée.Le BP risque-t-il le même sort ' « Avec eux ou sans eux, l'APC continuera à fonctionner et que chacun assume ses responsabilités » termine Ayad Boualem laissant comprendre que le départ des deux vice-présidents n'est pas à l'ordre du jour. « Peuvent-ils au moins justifier cette revendication par une seule raison objective ' » réagit l'un de ces deux derniers, M. Mohdeb Nacer, y voyant une intention « délibérée de nuire ».
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Posté Le : 25/01/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K. M.
Source : www.elwatan.com