« Nous connaissons parfaitement le CNT et il nous connaît »

M. Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, a considéré que l'Algérie est concernée d'une manière directe par la guerre civile en Libye et déclaré que la sécurité de l'Algérie est reliée à la sécurité de la Libye. Le ministre algérien n'a pas démenti les rumeurs faisant état de l'existence de contacts entre l'Algérie et le Conseil nationale de transition libyen. A ce propos, Belkhadem a déclaré : « nous les connaissons et ils nous connaissent parfaitement ».En marge de sa participation à la rencontre régionale des cadres du Front de Libération Nationale, samedi, à Ghardaïa, M. Abdelaziz Belkhadem a affirmé son refus de l'ingérence de certains pays dans les événements en Libye. Il a, à ce propos, déclaré : « l'Algérie est contre l'ingérence dans les affaires d'autrui ». Le ministre d'Etat, représentant du président de la République a déclaré que les membres du CNT Libyen opposant connaissent parfaitement l'Algérie comme on les connaît parfaitement, avant d'ajouter que « la plupart des membres du CNT sont des ex responsables dans le régime du colonel Kadhafi et ne nous sont donc pas étrangers », répondant à une question sur les nouvelles faisant état de contacts secrets entre l'Algérie et le CNT. M. Abdelaziz Belkhadem a refusé de commenter sur le rôle de certains pays arabes dans la crise en Libye en déclarant : « l'Algérie refuse de s'ingérer dans les affaires d'autrui et de jouer en dehors de ses frontières, toutefois, nous sommes concerné d'une manière directe et plus que les autres pays arabes par ce qui se passe en Libye puisque la sécurité en Algérie dépend de la sécurité en Libye ». M. Belkhadem a enfin affirmé que les autorités algériennes se considèrent comme étant la partie la plus affectée par la situation actuelle en Libye. Le ministre d'Etat a affirmé que l'Algérie continuera à aider le peuple Libyen sous les hospices des Nations Unies et fournira tout ce qui est en mesure de soulager ses souffrances de nos frères de l'autre côté des frontières.