Algérie

Nous avons une Constitution formidable



Nous avons une Constitution formidable
Les Algériens devraient consulter quotidiennement la Constitution de la République algérienne. Si la Constitution était lue, relue et respectée par nombre de citoyens et de responsables à tous les niveaux, le pays ne connaîtrait pas les dérives que nous relevons un peu partout dans les méandres de la vie publique, et plus particulièrement au niveau de la gestion des institutions de base de l'Etat, représentées par les Assemblées populaires communales principalement, étant donné qu'elles sont les assises principales où s'exerce la démocratie au sens étymologique du terme.L'article 6 du chapitre II est très clair à ce sujet. L'article 8 précise sans ambages que «le peuple se donne les institutions ayant pour finalité: - la sauvegarde et la consolidation de l'indépendance nationale, - la sauvegarde et la consolidation de l'identité et de l'unité nationales, - la protection des libertés fondamentales du citoyen et l'épanouissement social et culturel de la nation, - la suppression de l'exploitation de l'homme par l'homme, - la protection de l'économie nationale contre toute forme de malversation ou de détournement, d'accaparement ou de confiscation illégitime. L'article 10 de notre Constitution stipule que : «Le peuple choisit librement ses représentants. La représentation du peuple n'a d'autres limites que celles fixées par la Constitution et la loi électorale. Quant à l'article nous pouvons lire que : «L'Etat est fondé sur les principes d'organisation démocratique et de justice sociale. L'Assemblée élue constitue le cadre dans lequel s'exprime la volonté du peuple et s'exerce le contrôle de l'action des pouvoirs publics. Il est énoncé dans l'article 16 : «l'Assemblée élue constitue l'assise de la décentralisation et le lieu de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques. Les fonctions au service des institutions de l'Etat ne peuvent constituer une source d'enrichissement, ni un moyen de servir des intérêts privés». L'article 8 de la loi suprême en ce qui concerne la commune de Sidi M'Hamed en évoquant «la protection de l'économie nationale, contre toute forme de malversation, ou de détournement, d'accaparement ou de confiscation illégitime», confère aux habitants de la commune la possibilité de saisir la justice pour demander des explications à certains individus qui ont, de par leurs fonctions, violé la loi suprême par l'usage de malversations financières, d'abus de biens sociaux, ou d'accaparement de biens réalisés avec l'argent de la commune, qu'ils auraient vendus comme si ces biens étaient privés.




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