Algérie

"Nous avons les moyens de faire face à la crise pétrolière"



Après des propos, lundi, sur EnnaharTV dans lesquels il a prodigué des assurances aux Algériens, en leur expliquant qu'il n'y a pas lieu de "paniquer" par rapport à l'effondrement des prix du pétrole, le ministre de l'Energie est littéralement lynché sur les réseaux sociaux par des internautes.Après des propos, lundi, sur EnnaharTV dans lesquels il a prodigué des assurances aux Algériens, en leur expliquant qu'il n'y a pas lieu de "paniquer" par rapport à l'effondrement des prix du pétrole, le ministre de l'Energie est littéralement lynché sur les réseaux sociaux par des internautes.
Ces derniers, peu amènes avec ses propos balsamiques lui reprochent de "prendre les Algériens pour des imbéciles, à l'ère des réseaux sociaux", alors que d'autres l'accusent de "ne pas maîtriser les tenants et aboutissants" de cette crise planétaire qui met en confrontation les acteurs majeurs du marché énergétique, à savoir les USA, l'Arabie saoudite et la Russie. Mohamed Arkab est revenu hier à la charge dans un entretien avec El Bilad TV, pour réitérer un peu les mêmes assurances en expliquant que l'Algérie a les moyens de faire face à la situation actuelle "qui est passagère".
"En 2014, on n'avait pas assez de réserves de change, aujourd'hui nous avons des capacités pour faire face à cette situation, dans des conditions qui ne représentent pas une contrainte budgétaire pour l'Etat", dit-il, prédisant que "cette crise ne vas pas durer plus que quelques semaines". Mohamed Arkab, revenant à la genèse de la crise, observe qu' "elle est visible, touchant tous les secteurs énergivores, notamment le transport et les industries", ce qui a engendré, ajoute-t-il, "une contraction de la demande, provoquant un déséquilibre brutal entre la demande et l'offre". A en croire le ministre de l'Energie, l'Algérie aurait déjà perdu environ 20 millions de dollars, depuis la clôture du marché vendredi, avec des cours balançant entre 33 et 35 dollars le baril. Est-ce que la contraction des revenus de l'Algérie va avoir un impact sur les engagements électoraux du président Tebboune, notamment sur le plan social '
Nullement, assure le ministre de l'Energie : "Tous les engagements pris dans le programme du président de la République seront exécutés à la lettre, l'argent existe pour tous les programmes". Le ministre a également réagi aux critiques des internautes, qui ont pointé une certaine "nonchalance" du gouvernement, par rapport à la gravité et l'urgence de la situation. "Qui vous dit que le gouvernement n'est pas préoccupé ' Depuis le mois de janvier et depuis la déclaration de l'épidémie du coronavirus, nous travaillons en collaboration directe avec les services du Premier ministre. Nous avons pris de nombreuses initiatives pour contenir cette crise. Le PM a mis en place un groupe de travail à son niveau, pour étudier toutes les évolutionsde la crise depuis janvier, car on voyait déjà arriver la contraction de la demande pétrolière".
Ces derniers, peu amènes avec ses propos balsamiques lui reprochent de "prendre les Algériens pour des imbéciles, à l'ère des réseaux sociaux", alors que d'autres l'accusent de "ne pas maîtriser les tenants et aboutissants" de cette crise planétaire qui met en confrontation les acteurs majeurs du marché énergétique, à savoir les USA, l'Arabie saoudite et la Russie. Mohamed Arkab est revenu hier à la charge dans un entretien avec El Bilad TV, pour réitérer un peu les mêmes assurances en expliquant que l'Algérie a les moyens de faire face à la situation actuelle "qui est passagère".
"En 2014, on n'avait pas assez de réserves de change, aujourd'hui nous avons des capacités pour faire face à cette situation, dans des conditions qui ne représentent pas une contrainte budgétaire pour l'Etat", dit-il, prédisant que "cette crise ne vas pas durer plus que quelques semaines". Mohamed Arkab, revenant à la genèse de la crise, observe qu' "elle est visible, touchant tous les secteurs énergivores, notamment le transport et les industries", ce qui a engendré, ajoute-t-il, "une contraction de la demande, provoquant un déséquilibre brutal entre la demande et l'offre". A en croire le ministre de l'Energie, l'Algérie aurait déjà perdu environ 20 millions de dollars, depuis la clôture du marché vendredi, avec des cours balançant entre 33 et 35 dollars le baril. Est-ce que la contraction des revenus de l'Algérie va avoir un impact sur les engagements électoraux du président Tebboune, notamment sur le plan social '
Nullement, assure le ministre de l'Energie : "Tous les engagements pris dans le programme du président de la République seront exécutés à la lettre, l'argent existe pour tous les programmes". Le ministre a également réagi aux critiques des internautes, qui ont pointé une certaine "nonchalance" du gouvernement, par rapport à la gravité et l'urgence de la situation. "Qui vous dit que le gouvernement n'est pas préoccupé ' Depuis le mois de janvier et depuis la déclaration de l'épidémie du coronavirus, nous travaillons en collaboration directe avec les services du Premier ministre. Nous avons pris de nombreuses initiatives pour contenir cette crise. Le PM a mis en place un groupe de travail à son niveau, pour étudier toutes les évolutionsde la crise depuis janvier, car on voyait déjà arriver la contraction de la demande pétrolière".


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