Interpellé jeudi dernier sur les 440 comptes bancaires ouverts illicitement par des Algériens dans des banques suisses, dévoilés dans l'affaire Swissleaks, Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie, a affirmé que « la Banque d'Algérie est responsable du contrôle de change a posteriori et nous l'avons intensifié en 2014 au niveau des banques ». « La Banque d'Algérie dispose de 125 inspecteurs assermentés qui sont en temps réel au niveau des banques », a-t-il précisé en marge d'une conférence organisée, jeudi dernier, sur « l'impact de la chute du prix du pétrole sur les pays de la région », en présence d'un responsable du FMI. Au sujet des conséquences sur la situation économique du pays, Laksaci a souligné que le choc de la baisse des prix du pétrole sera ressenti au quatrième trimestre de 2015. Toutefois, il a affirmé que la stabilité macroéconomique permettra à l'Algérie de faire face à la crise pétrolière. Cependant, il a indiqué que les banques doivent redoubler d'efforts et être « plus dynamiques » pour « mobiliser plus d'épargne financière ». Autre motif d'optimisme, selon lui, l'excédent de liquidités au niveau des banques qui permettra « d'élever le niveau du taux des crédits à l'économie, déjà en augmentation de 26 % en 2014 par rapport à l'exercice précédent ». Le niveau important des réserves de change permet également, a-t-il estimé, à l'Algérie de faire face au choc engendré par la chute du brent. Il a indiqué au passage que « le taux de change effectif et réel a connu une légère appréciation en 2014 comparativement à 2013 ».
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Posté Le : 13/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : W O H
Source : www.horizons-dz.com