Algérie

«Nous avons fait de vous une communauté de justes»


«Nous avons fait de vous une communauté de justes» Ce que l’Envoyé de Dieu a dit, entre autres à celui qui est trop rigide dans sa piété et son culte et qui rend sa vie difficile : «Cette religion est solide. Allez y doucement». l’Envoyé de Dieu veut qu’il soit plus souple à l’égard de lui-même.Il lui donne l’exemple d’un voyageur isolé qui a lassé sa bête et marchant au point qu’elle n’a pas pu continuer sa marche. L’Envoyé de Dieu dit : «l’homme est resté seul, isolé. Il n’a pu continuer sa marche et n’a pu non plus prendre soin de sa bête». L’Envoyé de Dieu a appris que Abdellah Ibn Amr Ibn Al A’s jeûnait toute la journée et priait toute la nuit. Il l’a rencontré et lui a dit : «O Abdellah Ibn Amr ! «J’ai appris que tu jeûnes le jour et tu pries toute la nuit : -»Oui», lui a-t-il répondu,- «Ne le fais pas», lui a dit l’Envoyé de Dieu. Jeûne et romps le jeune, puis dors et prie. Ton corps a des droits, ton épouse a des droits, tes visiteurs ont des droits. Il te suffit de jeûner 3 jours par mois et sur chaque bienfait, tu en as dix pareils ; cela fait l’équivalent d’un mois de jeune..» L’une des choses aux sujets desquelles Dieu a incité Son Envoyé à être toujours équitable,c’est la justice et l’arbitrage dans les différends et les litiges. Dieu-le Très Majestueux dit dans la sourate «les femmes»(Sourate «les femmes» nº4, verset 58)"Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayant droit et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité". Dieu ordonne aux musulmans de rendre les dépôts à leurs ayant droit sans soustraire quoi que ce soit et sans les nier car ceci mérite un grand châtiment. En cas de jugement entre les gens, Il ordonne aussi que l’équité soit le fondement de la justice et du jugement. Il est évident que le juge s’appuie, pour ses jugements, sur les préceptes de la «Charia», c’est-à-dire le Coran. S’il n’y trouve pas ce qui peut l’orienter vers l’équité il revient à la «Sounna». S’il n’y trouve pas ce qui peut le guider vers le bon jugement, il revient à l’accord à l’unanimité des opinions de peuple car l’Envoyé de Dieu dit : «Ma «Oumma» ne se réunit pas pour la perdition». S’il ne trouve pas dans l’unanimité des opinions ce qui peut l’orienter dans le jugement, il peut recourir à l’»ijtihad» conformément aux préceptes du Livre et de la Sounna. Après eux les juges ont continué à y recourir pour trancher sur des affaires au sujet desquelles ils n’ont pas trouvé dans le Coran et la Sounna des textes et des préceptes pouvant les guider vers le bon jugement. De la même manière quand ils ne trouvaient pas dans l’unanimité des opinions du peuple (la Oumma) un jugement d’une affaire similaire ayant fait l’objet de l’unanimité de la Oumma à ce moment-là , ils recouraient à l’ijhtihad à la lumière des préceptes du Coran et de la Sounna pour établir un jugement se rapportant à une affaire, à un problème nouveau. Suite et fin
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