El Beyt a édité une soixantaine de titres. Nous avons obtenu dernièrement un prix littéraire arabe. Notre stand a été installé dans un endroit isolé. Et on nous dit que le commissariat a fait œuvre de charité en nous donnant gratuitement le stand. Cela nous a blessés. Nous dénonçons ces méthodes», nous a-t-il déclaré. Parmi les nouveautés, El Beyt a édité un roman du jeune Rabah Drif, Guedicha, et des poèmes de l’Iranien Ahmed Réda Al Ahmadi. L’association a également invité le cinéaste iranien Madjed Nessi pour animer des débats en marge du SILA. Habib Sayah a, pour sa part, dénoncé «l’exclusion» de son dernier roman, Zahwa, du Sila. Cela serait lié à la non-présence de son éditeur, la maison Dar El Hikma, dont le directeur, Ahmed Madi est en conflit avec le commissaire du SILA, Smaïl Meziane.
«L’année dernière, j’ai refusé de loger dans un hôtel de seconde zone. Et je n’ai pas voulu être présent sans mon avant-dernier roman, Moudhniboun, lawn damihoum fi kafi (La couleur du sang des coupables dans ma main). Je n’ai pas cessé de dénoncer la discrimination entre les auteurs selon la langue de leur expression. Il y a des invités du premier collège et des invités du second collège. C’est un comportement qui relève d’une mentalité coloniale», a-t-il protesté dans une lettre remise à la presse. Pour lui, le salon du livre ne peut pas constituer une rentrée littéraire en Algérie. «J’appelle le commissariat du SILA à rendre publics les critères de choix des invités à la manifestation», a-t-il ajouté.
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Posté Le : 29/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Fayçal Métaoui
Source : www.elwatan.com