Algérie

Nous avons été empêchés d'attirer l'attention sur la situation au Sahara occidental



"Nous avons été empêchés par certaines parties d'attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation des droits de l'Homme" au Sahara occidental occupé, a déclaré, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet lors d'une réunion avec le groupe de soutien de Genève pour le Sahara occidental.Mme Bachelet qui n'a pas donné davantage de détails au sujet des "parties" en question a ainsi fait un aveu de taille confirmant l'existence de pressions imposées au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH). Les propos de de la responsable onusienne ont été confirmés par des sources diplomatiques dont la représentante du Front Polisario en Suisse, Oummaima Mahmoud Abdelsalam.
Cette dernière a indiqué vendredi, dans un entretien accordé au quotidien algérien Ecchaab, que "le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme a assuré en toute transparence par l'intermédiaire de sa présidente, Michelle Bachelet qu'il était complètement incapable de protéger le peuple sahraoui, ou même d'agir pour attirer l'attention de la communauté internationale" sur la situation qui prévaut dans les territoires occupés.
Il s'agit d'un "aveu dangereux qui confirme la conviction de la partie sahraouie sur le fait que l'ONU tourne le dos à la cause" de la dernière colonie en Afrique, a ajouté Oummaima Mahmoud Abdelsalam.
Lire aussi : Poursuite de la lutte jusqu'au recouvrement de la souveraineté sur l'ensemble des territoires sahraouis
Elle en veut pour preuve "l'échec des Nations Unies dans la nomination d'un nouvel émissaire au Sahara occidental depuis la démission de l'ancien président allemand Horst Kohler".
En septembre 2020, Michelle Bachelet avait indiqué qu'elle avait "hâte de discuter" des paramètres d'une nouvelle mission technique dans ce territoire non autonome pour "identifier les problèmes critiques des droits de l'Homme".
"Ces missions sont vitales pour identifier les problèmes critiques des droits de l'Homme", et contribuent à "empêcher l'escalade des plaintes", au Sahara occidental occupé, avait-elle déclaré à l'ouverture de la 45 session du CDH à Genève.
"Nous continuons également de suivre à distance la situation au Sahara occidental, où nous avons mené des missions techniques pour la dernière fois il y a cinq ans",avait-elle expliqué.


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