Algérie

«Nous avons des contacts informels avec des partis et des personnalités»



«Nous avons des contacts informels avec des partis et des personnalités»
Le FFS, qui a célébré hier le 51e anniversaire de sa création, ne désespère pas de rallier les partis politiques à l'idée d'organiser sa conférence pour «le consensus national».La direction du Front des forces socialistes (FFS) se contente, pour le moment, des contacts informels avec des partis et des personnalités nationales en vue d'organiser sa conférence pour le «consensus national». C'est ce qu'a affirmé le premier secrétaire du parti, Mohamed Nebbou, en marge de la cérémonie de célébration du 51e anniversaire du FFS, organisée hier à Alger. «J'ai des contacts informels avec des partis et des personnalités nationales. Je dévoilerai tout sur ces contacts lors de la prochaine réunion du conseil national, prévue pour le week-end suivant la fête de l'Aïd», affirme-t-il.Le FFS n'a pas encore arrêté la date pour l'organisation de son initiative en raison, selon ses responsables, «des nombreuses activités organisées par le parti durant l'été dernier». En vue de donner des chances de réussite à cette conférence, Mohamed Nebbou réitère, dans son allocution d'ouverture de cette cérémonie, son appel aux différents acteurs politiques pour apporter leur contribution : «Nous tendons la main à tous les partis et à toutes les personnalités nationales. Nous ne sommes contre personne et n'avons aucun préalable.» Pour le FFS, dit-il, le plus important est de déboucher sur un véritable changement : «Peu importe l'appellation qu'on donnera à ce changement, l'essentiel est de parvenir à un changement. Appelons-le transition ou autre. Nous sommes ouverts à toutes les propositions.» Selon lui, le parti «maintient le cap» et reste «serein» et «déterminé» à réaliser les résolutions de son dernier congrès.S'exprimant par la même occasion, Ali Laskri, membre de l'instance présidentielle du FFS, dénonce ceux qui, selon lui, «critiquent le parti et ses initiatives». «Le FFS a des propositions et une vision d'avenir. Prenons l'exemple du Printemps arabe de 2011. Beaucoup ont reproché au FFS de n'être pas sorti dans la rue. Le temps nous a donné raison (?). Nous, nous voulons un printemps algérien et maghrébin», lance-t-il, en citant les positions du président historique du FFS, Hocine Aït Ahmed : «Le FFS a été créé en 1963 parce que le consensus qui a existé en 1954 et lors du Congrès de la Soummam en 1956 a été brisé en 1962. Aujourd'hui, nous voulons reconstruire ce consensus avec tous les frères, y compris ceux qui sont dans le pouvoir.»Condamnation de l'assassinat d'Hervé Gourdel Les deux responsables du FFS ont saisi cette occasion pour condamner l'exécution du touriste français Hervé Gourdel et dénoncer la stigmatisation de la Kabylie. «Je m'insurge contre l'image qu'une certaine presse donne de l'Algérie et de la Kabylie», indique Mohamed Nebbou. «Nous sommes une région de tolérance. Les exécutions et les mises en scène des terroristes auteurs de cet assassinat ne sont pas dans nos habitudes. Il faut que les autorités nous disent la vérité sur ce qui s'est passé», ajoute, de son côté, Ali Laskri. Ce dernier, citant la situation internationale, dénonce une tentative de déstabilisation de l'Algérie et de la Kabylie : «En 2001, on nous a créé les archs qui ont cassé notre organisation ancestrale qui est la Djamaa. Aujourd'hui, on nous parle de Daesh. Avant c'était le GSPC puis l'AQMI. Tout cela est étranger à notre culture.»Interrogé à la fin de la cérémonie sur la composante du nouveau secrétariat du parti qui tarde à être dévoilée, Mohamed Nebbou annonce que celle-ci sera connue lors de la réunion du conseil national qui devrait se tenir le 10 ou le 11 octobre prochain.




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