Algérie

« Nous avons besoin d'une opposition forte »


Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari, a indiqué, samedi à Alger, que l'Algérie a besoin d'une « opposition forte », regrettant le boycott des prochaines élections législatives par le Rassemblement pour la démocratie et la culture (RCD). « Je suis réellement de ceux qui pensent que nous avons besoin d'une opposition forte et je regrette le fait que le RCD ne participe pas (à ces élections). J'estime qu'il est aussi utile pour le pays », a déclaré M. Ziari sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne. Il a ajouté, dans ce contexte, que le parti de M. Saïd Sadi « peut être utile par le débat, les idées qu'il peut amener et peut également enrichir le débat politique ». « J'ai beaucoup de respect pour ce courant et j'aurai aimé qu'il puisse participer et être présent au Parlement », a-t-il affirmé, estimant que le fait qu'il ne soit pas majoritaire, « ne veut nullement dire que ce parti n'est pas utile ». Développant sa vision politique, M. Ziari a précisé qu'il fait partie de ceux qui plaident pour « plus d'élargissement de la coalition gouvernementale ». « Ce pays appartient à tous les Algériens et ils ont tous un droit de regard sur les affaires publiques », a-t-il poursuivi. Interrogé, par ailleurs, en sa qualité de membre du bureau politique du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Ziari a nié l'existence de listes communes avec le « mouvement de redressement », affirmant, cependant, qu'aucune candidature n'a été exclue. « Nous n'avons exclu à aucun moment une quelconque candidature. Tous ceux qui ont souhaité être candidat ont vu leur demande déposée au niveau des wilayas », a-t-il relevé. « La notion de liste commune n'a pas de sens, pour la bonne raison que nous n'avons exclu personne », a ajouté M. Ziari, indiquant, en réponse à une question, n'avoir aucune information sur le contenu d'une récente rencontre entre le secrétaire général du parti du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, et le chef de file du « mouvement de redressement », M. Salah Goudjil. M. Ziari a, toutefois, rappelé que les deux parties se sont rencontrées plusieurs fois. « Il ont eu l'occasion de se voir à plusieurs reprises. Le différend est dépassé », a-t-il affirmé.
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