Algérie

« Nous avons attribué 68 certificats de produits en 2011 » Chaieb Aissaoui, directeur général de l'IANOR, au Midi Libre :



« Nous avons attribué 68 certificats de produits en 2011 »                                    Chaieb Aissaoui, directeur général de l'IANOR, au Midi Libre :
Midi Libre : Où est-on en termes de normes en Algérie ' Ont-elles un rapport avec d'adhésion de l'Algérie à l'OMC '
Mohamed Chaieb Aissaoui : On ne parle pas beaucoup de normes en Algérie. Même lorque l'on n'en applique pas souvent. Nous avons un déficit en termes d'application des normes qui s'explique par un manque de laboratoires reconnus en Algérie et à l'international. Il y en a quelques uns, mais ils ne sont pas reconnus en tant que tels, c'est-à-dire compétents et intègres. Il y a donc un problème d'accréditation de laboratoires. Ce qui constitue le premier palier.
Le deuxième palier, c'est qu'il n'y a aucun rapport avec l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Sur ce volet, l'Algérie est très à l'aise. En 2005, nous avons reconnu le code de bonnes pratiques ; nous sommes en train de l'exécuter à la lettre. En termes de normalisation, l'Algérie n'a rien à se reprocher. Mais on peut faire mieux.
Y a-t-il une croissance dans la normalisation entre l'année 2010 et l'année 2011 '
Nous sommes légèrement en baisse par rapport à l'année dernière parce que nous avons connu des perturbations. Il y a quand même un mois de grève que nous avons enregistré cette année. Cela s'est répercuté sur la productivité des normes nationales. Mais nous maintenons le cap sur la croissance d'ici notamment 2014. Tout à l'heure, j'ai donné un chiffre. Le taux de participation dans les comités techniques par les entreprises est passé à 89 % ; alors qu'il était à peine de 47 % il y a trois ans. D'année en année l'entreprise algérienne s'intéresse à la norme algérienne parce que l'entreprise algérienne a compris que sans la norme elle n'a pas d'avenir.
Les produits algériens n'arrivent pas à entrer dans les marchés européens pour cause des normes '
Non ! Il y a trois niveaux de réponses. D'abord c'est que les produits algériens sont d'abord compétitifs sur le plan prix ' Est-ce que les produits algériens sont compétitifs sur le plan qualité ' La qualité, il faut la prouver ; et pour la prouver il faut avoir des laboratoires. Or nous n'en avons pas. Il y a donc un manque au niveau des infrastructures de qualité qui reconnaissent la conformité des produits. Et de trois, nous avons un marché extrêmement important qui absorbe tous les produits. Quand on dit qu'on n'arrive pas à exporter à cause des normes, c'est aller trop vite en besogne. Donc il y a vraiment un problème de laboratoires qui se pose en termes de normes. Pour l'instant nous avons seulement deux laboratoires qui sont accrédités sur le plan national. Il y a le Setim et CNTC. Il y a encore aujourd'hui les laboratoires du marché de CAC qui entrent dans le pipe de l'accréditation. Il y a 40 laboratoires qui sont accompagnés dans le cadre du programme d'accompagnement européen 1 et 2 entre l'Algérie et l'Union européenne. J'espère qu'il sera accrédité dans un ou deux ans. L'Ianor accorde deux types de certificats aux entreprises. Nous avons attribué cette année 68 certificats de produits. Il aussi le certificat de management et de la qualité. Deux certificats seront remis aujourd'hui par le ministre.
Midi Libre : Où est-on en termes de normes en Algérie ' Ont-elles un rapport avec d'adhésion de l'Algérie à l'OMC '
Mohamed Chaieb Aissaoui : On ne parle pas beaucoup de normes en Algérie. Même lorque l'on n'en applique pas souvent. Nous avons un déficit en termes d'application des normes qui s'explique par un manque de laboratoires reconnus en Algérie et à l'international. Il y en a quelques uns, mais ils ne sont pas reconnus en tant que tels, c'est-à-dire compétents et intègres. Il y a donc un problème d'accréditation de laboratoires. Ce qui constitue le premier palier.
Le deuxième palier, c'est qu'il n'y a aucun rapport avec l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Sur ce volet, l'Algérie est très à l'aise. En 2005, nous avons reconnu le code de bonnes pratiques ; nous sommes en train de l'exécuter à la lettre. En termes de normalisation, l'Algérie n'a rien à se reprocher. Mais on peut faire mieux.
Y a-t-il une croissance dans la normalisation entre l'année 2010 et l'année 2011 '
Nous sommes légèrement en baisse par rapport à l'année dernière parce que nous avons connu des perturbations. Il y a quand même un mois de grève que nous avons enregistré cette année. Cela s'est répercuté sur la productivité des normes nationales. Mais nous maintenons le cap sur la croissance d'ici notamment 2014. Tout à l'heure, j'ai donné un chiffre. Le taux de participation dans les comités techniques par les entreprises est passé à 89 % ; alors qu'il était à peine de 47 % il y a trois ans. D'année en année l'entreprise algérienne s'intéresse à la norme algérienne parce que l'entreprise algérienne a compris que sans la norme elle n'a pas d'avenir.
Les produits algériens n'arrivent pas à entrer dans les marchés européens pour cause des normes '
Non ! Il y a trois niveaux de réponses. D'abord c'est que les produits algériens sont d'abord compétitifs sur le plan prix ' Est-ce que les produits algériens sont compétitifs sur le plan qualité ' La qualité, il faut la prouver ; et pour la prouver il faut avoir des laboratoires. Or nous n'en avons pas. Il y a donc un manque au niveau des infrastructures de qualité qui reconnaissent la conformité des produits. Et de trois, nous avons un marché extrêmement important qui absorbe tous les produits. Quand on dit qu'on n'arrive pas à exporter à cause des normes, c'est aller trop vite en besogne. Donc il y a vraiment un problème de laboratoires qui se pose en termes de normes. Pour l'instant nous avons seulement deux laboratoires qui sont accrédités sur le plan national. Il y a le Setim et CNTC. Il y a encore aujourd'hui les laboratoires du marché de CAC qui entrent dans le pipe de l'accréditation. Il y a 40 laboratoires qui sont accompagnés dans le cadre du programme d'accompagnement européen 1 et 2 entre l'Algérie et l'Union européenne. J'espère qu'il sera accrédité dans un ou deux ans. L'Ianor accorde deux types de certificats aux entreprises. Nous avons attribué cette année 68 certificats de produits. Il aussi le certificat de management et de la qualité. Deux certificats seront remis aujourd'hui par le ministre.


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