Algérie

« Nous avons atteint notre objectif au TAC 2013 » Hamza Madjid (entraîneur de l'équipe Sovac de cyclisme)


« Nous avons atteint notre objectif au TAC 2013 » Hamza Madjid (entraîneur de l'équipe Sovac de cyclisme)
L'entraîneur de l'équipe Sovac de cyclisme Hamza Madjid, a estimé, hier, que son club a réussi sa participation au tour d'Algérie 2013 qui, selon lui, a été d'un niveau élevé en présence d'une pléiade de coureurs professionnels. « Je suis satisfait des résultats obtenus. Nous avons pris part à ce tour avec des espoirs. Ils manquaient d'expérience. Cela ne les a pas empêchés de réaliser quelques performances. D'ailleurs, nous avons été présents dans le peloton de tête de l'étape de Sétif. Cela ne fut pas une sinécure vu le rythme très élevé imposé par les Espagnols et les Allemands », nous a-t-il déclaré. Revenant sur le parcours et les conditions climatiques, notre interlocuteur a indiqué que le climat a été défavorable pour les Algériens, que ce soit ceux du club Sovac où les coureurs des autres équipes algériennes. « Le parcours a été très mal choisi. Je peux même dire que la sécurité des athlètes a été mise en péril. Le cycliste ne peut pas éviter tous les obstacles durant la course. Il ne suffisait pas de diminuer la distance d'une étape, ou l'annuler. Mais, on doit dorénavant choisir soigneusement les routes à emprunter. Il y a des villes dont les routes sont en piteux état. Donc, les coureurs risquent gros », dit-il. Dans le même ordre d'idées, Madjid a également noté quelques failles concernant l'organisation. « Il y a beaucoup de choses à revoir. J'ai vu des gens qui n'avaient rien à avoir avec le cyclisme. On leur a confié le traçage du parcours. A l'avenir, il faudra engager des spécialistes de la discipline, vu que c'est un tour à dimension internationale. Pour preuve, il y avait des représentants de la fédération internationale. Il ne faut pas donner l'occasion à ces observateurs de faire des rapports négatifs », souligne-t-il. Concernant l'avenir de la discipline en Algérie, Madjid estime qu'il y a de quoi être optimiste, et ce, en dépit du déficit sur le plan matériel. « Durant le tour d'Algérie, j'ai eu à apprécier la détermination des jeunes, tel Chaâbane Hichem. Ce dernier a un avenir radieux, à condition qu'il continue à travailler sérieusement ». Concernant les tours de Tipaza (18-20 mars) et Blida (21-23 mars) inscrits dans le calendrier de l'UCI, l'un des doyens du cyclisme algérien a souhaité que « ces athlètes continuent sur la lancée du tour d'Algérie », soulignant que « le fait de se frotter aux coureurs de renommée mondiale a été très bénéfique ».
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