Algérie

Nous avançons « Douga-douga »



Le monde change, l'Algérie demeure immuable. A peine s'apprête-t-elle à lancer la 3G que les experts affirment que « c'est dépassé ». Pis encore, tout rappel de sa flagrante déconnexion du reste de la planète est perçu comme un « complot ourdi ». Les réactions outrées à un récent rapport donnant la pleine mesure du retard algérien dans le domaine des TIC est une énième illustration des ravages de la complotite au sommet de l'Etat. Comment arriver à l'heure et prendre les décisions au temps qu'il faut ' Ni trop tôt ni trop tard mais à l'heure ' Dans le monde de l'entreprise, la décision prise en temps opportun concentre aussi bien une analyse de l'état d'un marché qu'une prise de risque calculée. Les erreurs dans ce domaine peuvent coûter cher mais leur impact est limité à l'entreprise. A l'échelle d'un pays, la facture est lourde. Terriblement lourde. La décennie 1990 a été totalement perdue pour l'Algérie et son impact considérable reste pesant. Il y a eu des réformes pertinentes au début des années 1990 mais à la faveur de la crise politique, elles ont été neutralisées et détricotées... Aujourd'hui, l'Algérie est demandeuse de changement mais elle n'en a pas les outils. Il est frappant de constater que l'Afrique du Sud, dont le président était, dernièrement, à Alger, est dans une entreprise d'avenir avec les Brics à essayer de lancer une Banque alternative à la Banque mondiale alors que nos débats sont ramenés à des problématiques bureaucratiques comme le Credoc ou l'accès au foncier.


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