Le président du Comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des nations (Cocan) de handball qui se déroule actuellement au Gabon, François Epouta, a regretté le retard accusé dans la réception du Palais des sports de Libreville qui accueille les 33 matches du tournoi.«Evidemment qu'on aurait voulu avoir suffisamment de temps pour se l'approprier avec toutes ses installations, mais malheureusement, il n'existe que depuis à peine une semaine et n'a été inauguré par le président gabonais (Ali Bongo Ondimba) que la veille de la CAN», qui a débuté le 17 janvier, a déclaré François Epouta dans un entretien accordé à l'envoyé spécial de l'APS. Malgré le grand retard accusé dans la construction de ce joyau architectural, «nous nous efforçons à tout mettre en place pour que les choses marchent comme il se doit. Il y a eu des couacs organisationnels oui et nous assumons ceux en relation avec la régie, ça peut arriver à n'importe quel moment», a-t-il regretté, en faisant référence à l'histoire des hymnes congolais. En effet, lors du match d'ouverture Gabon-Congo, les organisateurs se sont trompés d'hymne, diffusant celui de la RD Congo au lieu du Congo-Brazzaville, au grand dam des membres de la délégation de ce dernier. «Le technicien en régie a vu RD Congo et croyait que c'était le Congo. Nous avons présenté nos excuses à nos frères Congolais touchés par cet incident», a dit M. Epouta, quinquagénaire, en espérant clore définitivement le dossier de cet incident. «Là nous ne faisons que répéter ce qu'on a préparé huit mois durant. Je pense que les choses ont bien démarré et il y a de très belles rencontres à voir dans le tournoi. J'estime que nous avons donné le maximum pour que tout marche de la meilleure des manières. Les échos que nous avons nous donnent satisfaction. On espère pouvoir tenir ainsi», s'est réjoui le numéro 1 du Cocan, sans «vouloir se jeter des fleurs». Un homme d'expérience Interrogé sur les points positifs et les points négatifs qu'il a pu relever au terme de la phase de poules, clôturée lundi soir, François Epouta, ancien directeur de la communication de Gabon Télécom, veut surtout parler de ce qui n'a pas marché. «Ceux qui regardent la CAN apprécieront les points positifs, a-t-il résumé. Je préfère alors parler des points négatifs. Nous essayons de nous donner à fond pour pouvoir mener à bien notre tâche. Pour les aléas, il y a des choses que nous ne regardons pas directement, notre rôle est d'essayer d'intervenir dès que nous avons l'information d'une imperfection». «Le Cocan pilote et continue de piloter le tournoi. Nous avons entièrement eu le soutien des autorités gabonaises au plus haut niveau de l'Etat et de la Confédération africaine de handball dont une délégation se rendait fréquemment à Libreville pour des visites d'inspection et de travail. Nous n'avons nullement souffert du manque de soutien de ces deux parties», s'est-il félicité. Invité à s'exprimer sur ses sentiments personnels en tant que premier responsable du Cocan, François Epouta aime dire qu'il est «le petit ouvrier qui ne pourra jamais organiser seul un tournoi aussi important que la Coupe d'Afrique».
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lnr-dz.com