Algérie

«Nous attendons une proposition écrite de l'UE»



«Il n'existe pas de crise de semoule», a affirmé, hier, Mustapha Benbada, ministre du Commerce, en marge de la tenue des assises nationales de l'urbanisme.
Le ministre a démenti en bloc les rumeurs portant sur une possible crise de semoule, en assurant que l'Algérie ne vit aucune crise quant à ce produit de première nécessité. Cependant, il a remis en question les attitudes du consommateur qui sont «souvent derrière ce genre de problèmes». «A la moindre rumeur concernant une pénurie d'un produit de première nécessité, les citoyens ont tendance à acheter en masse, ce qui conduit à sa disparition du marché national», explique- t-il. Quant aux dispositifs mis pour mettre un terme à l'inflation des prix des produits de large consommation durant le mois sacré de Ramadhan, Mustapha Benbada a signalé que les autorités locales et le ministère ont programmé «des procédures dissuasives afin de combattre le phénomène des hausses des prix» avant d'ajouter : «Des commissions d'inspection y veilleront.» Le premier responsable est aussi revenu sur le possible accord entre l'Algérie et l'Union européenne quant au report du démantèlement tarifaire à 2020. Il affiché sont regret qu'il n'y ai pas encore d'accord. «On aurai souhaité y parvenir avant la tenue du conseil d'association» tout en assurant que les négociations ce poursuivent. En ce sens, Benbada a expliqué que «l'Algérie a soumis des propositions écrites contenant des points clairs» pourtant «l'UE n'a pas accepté l'offre algérienne. Il a formulé son désir à ce que le partenaire européen «présente une offre écrite, laquelle il espère obtenir bientôt». Le ministre du Commerce est revenu sur la crise qu'à connu son secteur suite au large mouvement de débrayage entrepris par les travailleurs depuis le début de l'année. «Les agents du secteur du commerce ont bénéficié de 55% à 65% du régime indemnitaire avec effet rétroactif depuis 2008 ajoutant à cela la prime de rendement qui est de 35%». Il a, par ailleurs, affiché sa détermination à ce que les salariés «touchent 50% des rémunérations avant le début du mois de Ramadhan suivant les directives de la direction générale de la Fonction publique».


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