Algérie

« Nous adorons la richesse de ces rencontres »



« Nous adorons la richesse de ces rencontres »
Pourquoi avoir choisi la musique comme mode d'expression 'Dès mon jeune âge, j'étais baigné dans la musique. Tout ce qu'on écoute nous influence d'une certaine manière. Nous avons forcément certains repères. J'ai été élevé dans la chanson kabyle, c'est clair. Après, il y eut l'influence de la musique occidentale, notamment anglo-saxonne.Vous avez longtemps partagé des scènes de musique avec de grands noms comme Idir. Parlez-nous de cette rencontre...Au fait, l'histoire a commencé avec une sollicitation. J'ai demandé à Idir de chanter avec lui. Il a de suite accepté. Nous avons finalement chanté ensemble et gardé le contact. Cette légende vivante de la chanson amazighe, au long parcours artistique, voue à la fois un grand amour et un grand respect à son métier qu'il a toujours exercé avec beaucoup de compétence et de sérieux.Quel regard portez-vous sur la situation actuelle de la chanson amazighe 'Il faut admettre que la scène culturelle n'est pas très animée, il n'y a pas assez de spectacles. J'estime que beaucoup de choses se font mais beaucoup reste à faire, notamment dans le domaine de la technique.Peut-on vivre de son art aujourd'hui 'Pour ma part, oui. La preuve, je vis de la musique durant douze ans. Dieu merci, je ne me plains pas. Je ne peux pas me prononcer pour les autres, mais une chose dont je suis sûr est que chaque individu qui bosse dur dans sa vie sera tôt ou tard gratifié.Partagez-vous l'avis de ceux qui disent que les textes peuvent servir de support à l'apprentissage d'une langue 'Absolument. J'en ai moi-même fait l'expérience. C'est en effet un bon moyen pour apprendre une langue.Est-il important d'écouter la parole des autres 'Ecouter les autres, c'est pour moi un moment de partage, celui d'une émotion. C'est pourquoi il est aussi important d'écouter les paroles des autres.Pensez-vous que l'organisation de ce genre de festival contribue réellement à promouvoir les jeunes artistes 'J'ai déjà joué en 2010 pour ce festival. En organisant la 6e édition, l'Algérie fait preuve de gaieté rassembleuse et d'une grande volonté institutionnelle afin d'édifier une industrie musicale de haut calibre. Mais nous sommes rassurés que cette entreprise est sur la bonne voie. Seulement, je regrette que le volet technique ne soit pas pris au sérieux.C'est-à-dire...Un festival ne peut pas réussir sans un bon son, et là-dessus, force est de constater que la sonorisation a été en-dessous de la moyenne. Il faut des moyens techniques et humains.Quel souvenir gardez-vous de ce festival 'Nous apprenons beaucoup de nos voyages, de nos participations. C'est une expérience enrichissante pour nous. Par conséquent, nous adorons la richesse de ces rencontres.Des projets 'Je voulais effectuer une tournée cet été avec l'ONCI. Ce projet n'a pas abouti parce que ça ne répondait pas aux conditions fixées. Nous comptons effecter, probablement, une tournée à Alger. Et ce, au début de l'année prochaine, à travers plusieurs villes de l'Algérie, Alger, Oran, Tizi Ouzou, Bejaïa, Constantine...




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