Algérie

Nouri prévient contre le gaspillage



Nouri prévient contre le gaspillage
mettre fin aux fuites innombrables causées par la vétusté des réseaux d'alimentation en eau potable de toutes les villes du pays, dont beaucoup datent d'avant l'indépendance.«Le niveau de remplissage des barrages nous permet de tenir encore deux années, voire un peu plus», c'est ainsi que s'est prononcé le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, dans son discours d'ouverture des travaux du regroupement des cadres de son département. Les barrages, a-t-il précisé, sont à un niveau de 70% ce qui équivaut à un volume global de 4,6 milliards de m3. Se voulant tranquillisant et rassurant par cette déclaration déjà affirmée lors de précédentes sorties, le ministre persiste et signe en avertissant toutefois contre le gaspillage intempestif de l'eau dans le milieu agricole également, où l'exploitation devrait augmenter grâce à une hausse d'utilisation des ressources hydriques avec comme objectif de «sortir de la dépendance alimentaire» de l'étranger. Cette mise en garde du ministre contre le gaspillage s'adresse également aux citadins dans la vie de tous les jours. Entendons par là, les arrosages de jardins et pelouses, le lavage de voitures à tout-va, tout comme le robinet qui coule et mettre fin aux fuites innombrables causées par la vétusté des réseaux d'alimentation en eau potable de toutes les villes du pays, dont beaucoup datent d'avant l'indépendance, soit plus d'un demi-siècle.S'étalant sur la situation de stockage des barrages, il dira que trois ouvrages devront être réceptionnés cette année dans les wilayas de Khenchela, Tipasa et Jijel et d'autres ouvrages devront être réalisés au courant de l'année 2017. Ils viendront renforcer les 75 barrages existants à l'échelle nationale. Nouri a par ailleurs dénoncé un «certain laisser-aller», constaté de visu par lui-même sur le terrain lors de récentes visites d'inspection et de travail à l'intérieur du pays. Il faut, a-t-il dit, donner une importance particulière à la conduite des travaux et mettre fin ainsi à une «nonchalance» dans le suivi des projets en cours de réalisation que j'ai relevée dans certaines régions du pays que j'ai visitées dernièrement. Nouri a également exhorté ses cadres à faciliter les procédures administratives pour les marchés publics dans le secteur de l'eau.Lors du traditionnel point de presse tenu à la fin de la première partie des travaux, le ministre a souligné que dans le «contexte actuel de crise, il faut savoir que les priorités du secteur ont été révisées». Il a fait comprendre que la loi de finances 2016 a été conçue sur le prix du baril de pétrole à 35 dollars, alors qu'il se trouve aujourd'hui au-dessous des 30 dollars. Et d'ajouter que les recettes fiscales ont chuté de 60 à 70% par rapport aux années précédentes. Cette situation a influé de son impact sur tous les secteurs économiques structurants. Toutefois, a dit le ministre, un brin satisfait, pour le secteur hydraulique, plusieurs projets structurants programmés dans la loi de finances 2016 ont été retenus, secteur qui reste cependant un domaine «budgétivore» de par les réalisations très coûteuses de barrages ou de stations d'épuration d'eau et autres ouvrages de canalisation et de transfert d'eau d'une région à l'autre. On citera les transferts du barrage Bou Haroun à l'Est et celui du MAO à l'Ouest du pays vers Mostaganem sans omettre celui qui devra alimenter la wilaya de Tamanrasset à partir de In Salah, ouvrage visité la semaine dernière par le ministre.




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