Algérie


Nouri
Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelouahab Nouri, s'est rendu, hier, au Salon international de l'agriculture (SIA) organisé dans la capitale française, dans le cadre de la visite de deux jours qu'il effectue en France à l'invitation de son homologue français Stéphane Le Foll.A l'issue de la tournée effectuée au Salon, le ministre a indiqué que les perspectives de coopération agricole entre l'Algérie et la France «sont prometteuses», dans la mesure où il a été convenu lors de la visite effectuée par le président français François Hollande en Algérie, de la signature d'une dizaine de conventions. «J'estime qu'avec la société Bretagne commerce international nous avons fait une expérience réussie consistant à développer la filière lait. Cette coopération qui dure depuis trois ans arrive à son terme et nous comptons la reconduire, prochainement à la faveur de la visite en Algérie du président de la région Bretagne pour conforter les contours du futur partenariat», a-t-il dit. La table-ronde sur le thème «La sécurité alimentaire et développement agricole en Méditerranée», a constitué, le point focal du Salon international de l'agriculture, organisé dans la capitale française où le ministre de l'agriculture et du développement rural Abdelouahab Nouri a expliqué que sans sécurité alimentaire, les pays de la rive sud de la Méditerranée ne peuvent garantir la sécurité au sein même de leurs frontières. Le ministre a alors mis particulièrement à l'index les disparités flagrantes constatées entre les deux rives de la Méditerranée en matière de développement agricole, «sans lequel aussi, il ne peut y avoir de sécurité alimentaire». Intervenant dans le débat, M. Nouri a indiqué que l'agriculture algérienne pour ne citer que les dernières années, a enregistré, un taux de croissance qui dépasse les 14% et contribue dans le PNB à plus de 9%. «Ceci pour souligner la part que l'Algérie consacre à l'agriculture dans l'économie nationale», a-t-il dit, relevant «ses immenses potentialités et ses atouts les plus certains». Il a également précisé que le développement de l'agriculture en Algérie a pris en compte le développement rural, estimant que «l'un ne peut évoluer sans l'autre». Le ministre a indiqué lors de cette table-ronde que tous les efforts que les pouvoirs publics algériens ont consentis durant des années, convergent vers la réalisation de ce développement. «Comment arriver à stabiliser les populations rurales, comment parvenir à leur réunir les conditions d'une vie digne sont les axes à partir desquels un véritable programme de développement rural a été mis en place '» a-t-il demandé. M. Nouri a estimé alors que la sécurité alimentaire en elle-même est la base de la sécurité et de la stabilité, observant que si tous ces gens périssent aux larges des côtes de l'île italienne de Lampedusa, «c'est qu'il y a des raisons graves pour qu'ils prennent ce risque et subissent un sort aussi malheureux». Il a souligné que l'Algérie «subit aussi de plein fouet» ce flux migratoire, indiquant toutes les régions sud de l'Algérie sont envahies par des populations provenant des pays du Sahel en raison des crises multidimensionnelles qu'ils traversent, ajoutant que «pour ce qui nous concerne nous nous sommes engagés à réunir les conditions pour favoriser un véritable développement de l'agriculture». Le partenariat algéro-français dans la filière bovine «concrètement» mis en place Le partenariat algéro-français pour accompagner la filière bovine en Algérie a été «concrètement» mis en place, à la faveur du SIA qu'abrite Paris, a affirmé hier le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. «Ce Salon aura permis concrètement de mettre en place ce partenariat sur la viande bovine. Je souhaite que ça se fasse et qu'on réussisse parce que cela fait partie des engagements des présidents Bouteflika et Hollande», a-t-il déclaré à la presse, au sortir d'un forum d'affaires entre opérateurs algériens et français, et auquel a pris part le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelouahab Nouri. Selon le ministre français, il s'agirait, en substance, de développer une filière d'engraissement de bovins en Algérie. «Nous sommes capables de fournir à la fois les techniques, mais aussi de jeunes bovins pour être engraissés en Algérie. On structurera aussi l'appareil d'abattage avec les investissements et les collaborations», a-t-il précisé, la volonté étant, à ses yeux, de développer la production bovine en Algérie. «Ce qui est important c'est qu'il faut se caler entre partenaires, passer des accords, définir les objectifs et être clair sur les responsabilités. C'est ce qui s'est passé hier (mardi) et les deux parties se sont engagées», a affirmé le ministre français de l'Agriculture. Pour lui, les «choses évoluent contrairement à ce qu'elles étaient». «Je pars de Paris avec un sentiment de satisfaction», a assuré M. Nouri, qui se trouve depuis mardi à Paris à l'invitation de son homologue français. Il y conduit une importante délégation de cadres et d'opérateurs de son secteur, venus notamment, à la faveur du SIA, nouer des partenariats avec des opérateurs français.




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