Rencontré en marge du Salon, le président de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A) et directeur général de Toyota Algérie revient sur l'organisation du 15e Salon d'Alger.
Il insistera sur l'importance du rôle de la presse : «Nous sommes convaincus que la presse et les journalistes spécialisés constituent aujourd'hui un partenaire incontournable dans l'organisation de cette manifestation. Ils sont naturellement notre relais auprès de leurs lecteurs qui sont autant de visiteurs, de clients potentiels et de passionnés d'automobile. A ce titre, il nous appartient en tant que coorganisateur du Salon d'écouter leurs propositions, leurs critiques afin de leur assurer des conditions favorables pour l'exercice de leur métier. C'est vous dire que nous sommes particulièrement favorables à la programmation de journées presse comme c'est le cas dans les plus grands Salons du monde. Cela permettra tout au moins de préserver la sérénité du travail des journalistes et même des concessionnaires, loin de la pression des visiteurs et de la curiosité des badauds. Je vous réitère notre volonté d'associer à l'avenir les gens de la presse à la préparation de cet important rendez-vous des Algériens avec le monde de l'automobile et d'en faire un moment de fête et de communion.» Abordant la question de la professionnalisation du Salon remise sur le tapis, à la veille de l'événement, par la Safex, M. Hassaim rappelle que «le Salon d'Alger a grandement gagné en maturité. Il faut reconnaître qu'on est loin du Salon foire des premières éditions. La prise de conscience des concessionnaires a permis au fil des années d'élever le niveau de représentation, de qualité des stands qui proposent désormais des nouveautés de première importance et autres concept-cars. Autant nous devons aujourd'hui préserver et développer cet acquis, autant nous nous attellerons d'une manière sereine et progressive à sensibiliser les exposants et tenter de les dissuader à un recours excessif aux effets foire que sont les promotions et remises spécial Salon. Néanmoins, il faut savoir que le phénomène des ventes directes durant cette période n'est pas le propre du Salon d'Alger. Elles sont pratiquées dans les plus prestigieux d'entre les Salons, mais nous espérons que l'évolution des mœurs qui se confirme de plus en plus contribuera à faire naître une nouvelle approche dans le secteur de l'automobile».
Posté Le : 21/03/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B B
Source : www.lesoirdalgerie.com