Algérie

"Notre victoire, c'est celle de l'Algérie nouvelle"



Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a salué sa récente victoire comme étant celle du "renouveau".Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a salué sa récente victoire comme étant celle du "renouveau".
Abdelaziz Belaïd a déclaré à Midi Libre que "le taux de participation est celui des jeunes et des femmes". Avec 48 sièges obtenus, le parti reste la cinquième force électorale au sein du prochain Parlement. L'air serein et conforté par son succès électoral, le président du Front El a révélé à Midi Libre que "le prochain Parlement sera celui du changement car il sera conduit par de nouvelles figures jeunes. Pour nous, poursuit-il, nos futurs élus sont des militants et nous avons obtenu 3 sièges pour des femmes". Ainsi, le Front El Moustakbal qui a organisé hier une conférence de presse à Alger à l'issue du scrutin législatif a salué "une élection qui s'est déroulée dans un cadre transparent" en estimant que les résultats sont probants malgré un taux de participation faible. Selon lui : "Il s'agit d'une élection qui a vu des milliers de candidats issus de partis politiques et des indépendants, ce qui dénote l'engouement des jeunes à se lancer dans l'arène électorale". Commentant le retour des anciens partis sur le devant de la scène politique, Abdelaziz Belaïd a considéré que "les partis ne peuvent pas être exclus sur décision politique et judiciaire même s'ils appartiennent à l'ancien système".
Il explique que "son parti activait dan l'ancien système mais ne cautionnait pas tout ce qui se faisait", affirmant "notre parti n'appartient pas à l'opposition négative mais c'est plutôt une formation politique constructive". Pour Abdelaziz Belaïd "le plus important reste l'acheminement vers un dialogue avec toutes les mouvances politiques". Sans exclure qu'il y aura probablement des alliances avec ceux qui détiennent la majorité des sièges. Cela se fera selon la conjoncture du prochain Parlement. "Nous ne développons pas de l'égoïsme politique et nous allons contribuer à une sérénité politique axée sur les réformes", dira-t-il. Quid de la Kabylie Il y aura une unité vers des vraies réformes. Il y aura d'autres échéances mais il faudra poursuivre pour rétablir la confiance. En ce qui concerne la Kabylie, le parti de Belaïd Abdelaziz remporte un siège là où rares sont les partis à pouvoir l'obtenir dans ce contexte tendu. Abdelaziz Belaïd a tenu à rassurer que son parti est fier d'être présent dans une région qui a donné tellement d'hommes et de femmes pour la guerre de Libération nationale. La Kabylie a été la région la plus frondeuse à travers son boycott massif des élections. Pour le président du Front El Moustakbal "il y a des parties qui veulent diviser l'Algérie.
L'extrémisme essaie par la violence d'imposer ses idées. Il y a une sorte de terreur sur les citoyens. Nos militants avaient peur de cette escalade de violence". Mais selon l'orateur "cette région abrite des citoyens qui sont pour la préservation de l'unité du pays". Selon l'orateur "il y a des groupuscules antidémocratiques. Il y a la responsabilité de tout un chacun et il est nécéssaire d'instaurer un dialogue entre toutes les parties". Le vote a été semé d'embûches Pour Abdelaziz Belaïd "le vote a enregistré des dépassements, car ces élections ont reflété le vrai paysage politique. Je l'ai dit à plusieurs reprises, il n'y a plus de fraude massive. Ces dépass ments sont de bonne guerre. C'est l'échec des partis à couvrir les bureaux de vote à travers la surveillance qui pose problème". Abdelaziz Belaïd a été tranchant en déplorant le fait "qu'il y a encore le parti pris en faveur de certains candidats ou partis politiques, les relation familiales et régionales sont toujours présentes". Mais il précise que "ce n'est pas du jour au lendemain que cela va changer pour avoir un Parlement idéal".
Pour le Front El Moustakbal : "À Bechar, nous étions les premiers gagnants avec des P.-V consignés et c'est lamême chose à Saïda". Malgré cela "il y a eu dispersion des voix", déplore-t-il. Le parti compt d'ailleurs déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel. Le parti d'Abdelaziz Belaïd estime que "l'Anie a effectué un travail positif, mais nous avons eu des difficultés de communication avec cette instance et cela se comprend par l'importance du volume des P.-V, ce qui a nécessité plus d'efforts et de temps". Il souhaite qu'il puisse y avoir "une révision dans la méthode en investissa t dans de nouvelles ".
Abdelaziz Belaïd a déclaré à Midi Libre que "le taux de participation est celui des jeunes et des femmes". Avec 48 sièges obtenus, le parti reste la cinquième force électorale au sein du prochain Parlement. L'air serein et conforté par son succès électoral, le président du Front El a révélé à Midi Libre que "le prochain Parlement sera celui du changement car il sera conduit par de nouvelles figures jeunes. Pour nous, poursuit-il, nos futurs élus sont des militants et nous avons obtenu 3 sièges pour des femmes". Ainsi, le Front El Moustakbal qui a organisé hier une conférence de presse à Alger à l'issue du scrutin législatif a salué "une élection qui s'est déroulée dans un cadre transparent" en estimant que les résultats sont probants malgré un taux de participation faible. Selon lui : "Il s'agit d'une élection qui a vu des milliers de candidats issus de partis politiques et des indépendants, ce qui dénote l'engouement des jeunes à se lancer dans l'arène électorale". Commentant le retour des anciens partis sur le devant de la scène politique, Abdelaziz Belaïd a considéré que "les partis ne peuvent pas être exclus sur décision politique et judiciaire même s'ils appartiennent à l'ancien système".
Il explique que "son parti activait dan l'ancien système mais ne cautionnait pas tout ce qui se faisait", affirmant "notre parti n'appartient pas à l'opposition négative mais c'est plutôt une formation politique constructive". Pour Abdelaziz Belaïd "le plus important reste l'acheminement vers un dialogue avec toutes les mouvances politiques". Sans exclure qu'il y aura probablement des alliances avec ceux qui détiennent la majorité des sièges. Cela se fera selon la conjoncture du prochain Parlement. "Nous ne développons pas de l'égoïsme politique et nous allons contribuer à une sérénité politique axée sur les réformes", dira-t-il. Quid de la Kabylie Il y aura une unité vers des vraies réformes. Il y aura d'autres échéances mais il faudra poursuivre pour rétablir la confiance. En ce qui concerne la Kabylie, le parti de Belaïd Abdelaziz remporte un siège là où rares sont les partis à pouvoir l'obtenir dans ce contexte tendu. Abdelaziz Belaïd a tenu à rassurer que son parti est fier d'être présent dans une région qui a donné tellement d'hommes et de femmes pour la guerre de Libération nationale. La Kabylie a été la région la plus frondeuse à travers son boycott massif des élections. Pour le président du Front El Moustakbal "il y a des parties qui veulent diviser l'Algérie.
L'extrémisme essaie par la violence d'imposer ses idées. Il y a une sorte de terreur sur les citoyens. Nos militants avaient peur de cette escalade de violence". Mais selon l'orateur "cette région abrite des citoyens qui sont pour la préservation de l'unité du pays". Selon l'orateur "il y a des groupuscules antidémocratiques. Il y a la responsabilité de tout un chacun et il est nécéssaire d'instaurer un dialogue entre toutes les parties". Le vote a été semé d'embûches Pour Abdelaziz Belaïd "le vote a enregistré des dépassements, car ces élections ont reflété le vrai paysage politique. Je l'ai dit à plusieurs reprises, il n'y a plus de fraude massive. Ces dépass ments sont de bonne guerre. C'est l'échec des partis à couvrir les bureaux de vote à travers la surveillance qui pose problème". Abdelaziz Belaïd a été tranchant en déplorant le fait "qu'il y a encore le parti pris en faveur de certains candidats ou partis politiques, les relation familiales et régionales sont toujours présentes". Mais il précise que "ce n'est pas du jour au lendemain que cela va changer pour avoir un Parlement idéal".
Pour le Front El Moustakbal : "À Bechar, nous étions les premiers gagnants avec des P.-V consignés et c'est lamême chose à Saïda". Malgré cela "il y a eu dispersion des voix", déplore-t-il. Le parti compt d'ailleurs déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel. Le parti d'Abdelaziz Belaïd estime que "l'Anie a effectué un travail positif, mais nous avons eu des difficultés de communication avec cette instance et cela se comprend par l'importance du volume des P.-V, ce qui a nécessité plus d'efforts et de temps". Il souhaite qu'il puisse y avoir "une révision dans la méthode en investissa t dans de nouvelles ".


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