Si vous rêvez
régulièrement d'effectuer des achats en ligne, de télécharger de gros fichiers
numériques en un clin d'Å“il, de ne plus avoir à supporter la redondance des
coupures de votre «vieille» connexion ADSL, de profiter des multiples avantages
qu'offre le streaming vidéo en absence de saturation.
Bref, si vous n'aimez rien tant que le haut débit mobile, prenez votre mal en
patience. Aucun de ces problèmes ne trouvera de solutions en 2012 en Algérie. L'ampleur
du «statu quo numérique» est redoutable. Elle laisse à craindre que cette
nouvelle année «buggera» encore sur l'absence d'un
plan d'aménagement numérique du secteur de la téléinformatique. Qu'elle ne
saura toujours pas articuler investissements publics et ressources humaines. Qu'elle
échouera, encore, à développer tous les potentiels dans les technologies de
l'information et de la communication.
La gouvernance
algérienne des TIC va s'employer alors en 2012, comme durant les dix années
précédentes, à multiplier les «grands salons professionnels» et les séminaires
de recherche et conseil. Il faudra sans doute attendre bien plus longtemps pour
qu'apparaissent les premières prémices d'une économie numérique domestique. L'introduction
des TIC en Algérie a, pourtant, transformé les façons de faire dans de nombreux
secteurs d'activités, notamment dans le domaine de la téléphonie mobile. Le
nombre d'abonnés mobiles domine largement le parc des terminaux filaires, malgré
l'ADSL. De nouvelles formes d'organisations
distribuées émergent, avec des équipes de travail autonomes. Le meilleur
exemple en est la presse nationale. Des centaines de personnes d'horizons
différents, séparés dans le temps et l'espace, collaborent conjointement pour
informer l'opinion publique, parfois en temps réel. Mais, ces transformations
ont laissé beaucoup d'utilisateurs au bord de la route. Hors connexion. Que
faut-il alors faire pour que les TIC changent réellement la vie des Algériens
en 2012 et au-delà ? Beaucoup de personnes, parmi nous qui rêvons de réseaux
plus rapides, se posent cette question chaque fin d'année. Les responsables
répondent d'une manière routinière et démagogique : il faut plus d'argent et de
temps. Pourquoi ? Pour terminer les travaux de canalisations de la fibre
optique et ceux de la mise à niveau des réseaux de télécommunications déjà
existants. Du temps et de l'argent aussi pour former de la ressource humaine
qualifiée pour réussir le déploiement des technologies hybrides. Un air connu. Ce
qu'il faut vraiment pour accéder aux réseaux rapides du haut débit mobile ? De
la bonne gouvernance sectorielle. Bonne année 2011
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Posté Le : 28/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Farid Farah
Source : www.lequotidien-oran.com