Algérie

Notre supplément économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : Des plans sur la comète maghrébine



Les hommes d'affaires tunisiens rêvent d'une relance du Maghreb que leur président «provisoire» Moncef Marzouki a défendu avec une passion certaine dans les différentes capitales maghrébines. Et pas pour des raisons économiques seulement. Marzouki souhaiterait que le Maghreb ne soit pas aussi «provisoire» que sa passionnante présidence de transition. Nous aussi… Mais un homme d'affaires de Tunisie et d'ailleurs est d'abord un réaliste. Et s'il peut applaudir à la geste maghrébine de Marzouki et se réjouir des assurances qu'il a reçues dans les différentes capitales, il sait que dans ces domaines, le court terme est un faux horizon. Mais l'essentiel est sans doute de commencer. Sérieusement. Et de ne pas oublier que depuis 1989 existe toujours le risque de retomber dans les mauvaises habitudes. Qui transforme les vÅ“ux et les promesses en un plan de plus sur une chimérique comète nommée Union du Maghreb. Pourtant, il en est qui parlent du Maghreb d'une manière qui fait rêver. A l'instar du président de l'Ipemed qui dresse un tableau de ce que pourrait être le Maghreb… s'il n'était pas qu'un plan sur la comète… Pour que cet élan maghrébin qui est dans le verbe se fraie un vrai chemin dans le continuum géographique, géologique, historique et humain qu'est l'Afrique du Nord, il faudra peut-être sortir du rêve et du renoncement. Il faut vouloir et ensemble pour que le Maghreb devienne un présent et un début d'avenir. Dans ce domaine, les peuples, tenus en marge, sont des témoins attristés et impuissants des faux rendez-vous et des mirifiques promesses que leurs dirigeants ne cessent de faire depuis vingt ans et plus. Car pour faire quelque chose de grand, il faut le vouloir très fortement. Il faut le vouloir «grandement». Et cesser le jeu puéril de «retenez-moi» sinon le «je ne viens plus» dont nous avons l'étonnante illustration avec le long feuilleton de l'usine Renault en Algérie. Celle-ci semble très «voulue» par le gouvernement algérien et pas du tout désirée par le constructeur français. Le gouvernement algérien devrait faire attention. A trop vouloir une chose que le «partenaire» ne désire pas, on risque de faire de fausses couches… Autant regarder ailleurs… Du côté du Maghreb, par exemple…




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