Algérie

Notre futur tombal !



Gros scandale autour des premiers blue-jeans
Made in Bladi. Il paraît qu'ils sont importés déjà
montés et une fois ici, ils sont juste?
? gonflés !
Encore une fois vérifié ! C'est tout de même terrible, ce constat. Dans un pays à population majoritairement, très majoritairement jeune, la seule grille de lecture valable de l'état de la contrée, tu l'as dans un? cimetière ! Oui ! Encore une fois vérifié lors des obsèques de Mourad Medelci. La Dézédie se lit, tente de se décoder plus ou moins correctement dans un cimetière. Comme si la mort, cette «matrice» que nous traînons depuis au moins 1957 dans notre parcours de? vie, régulait tout, établissait les relations, les rapports de force, dictait le pitch des feuilletons à venir. Lire le cimetière pour prédire l'avenir ! Mon Dieu quelle perspective mortifère ! Et on nous demande de garder espoir en nos dirigeants ! M'enfin ! Les seules fois où nous les voyons hors bureaux, en pardessus et chapeaux, sans pancarte posée devant eux et nous vantant l'étendue sans fin de leur pédigrée, c'est lors de l'enterrement de l'un d'eux. Là, ils sont «eux-mêmes». Ils se positionnent. Pas seulement autour de la tombe. Mais surtout en géographie d'hommage partisan ! Et toi, t'es là à lire cette cartographie des groupes qui se forment. Qui ne se forment jamais de manière accidentelle, au gré des arrivées ou juste des circonstances et de l'espace du cimetière. Non ! Abadan ! N'oublions jamais où a eu lieu l'exécution de Tebboune. Au bord d'une tombe. Celle de Redha Malek. D'où cette question somme toute légitime pour quelqu'un comme moi qui adore la lecture, surtout celle ayant trait à l'histoire contemporaine de la Principauté. Faut-il plus de morts pour mieux lire l'avenir ' Non, bien sûr. Personne ne souhaite plus de morts dans son pays déjà recouvert en grande partie de linceuls. Alors, espérer, bark, qu'à l'avenir, les cimetières soient agrandis, mieux conçus, plus aérés. Juste pour le confort de lecture, n'est-ce pas ' Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.


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