Nos stades seront-ils prêts la CAN-2017 ' (1re partie)

Plus que quelques semaines avant la très attendue réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), où il sera question de désigner le pays hôte de la CAN-2017, suite au retrait de la Libye. Quatre pays ont été retenus, le 11 novembre dernier, par la comité exécutif de la CAF. Il s'agit de l'Algérie, de l'Egypte, du Gabon et du Ghana.Sur le papier, l'Algérie part largement favorite et pour cause, en sus des infrastructures appelées à abriter les rencontres et autres entraînements des sélections engagées dans cette Coupe d'Afrique des nations, la CAF, dans son choix, favorise les pays ayant le moins accueilli par le passé une CAN. Sur ce point, l'Algérie devient la favorite, elle qui n'a abrité le plus grand événement footballistique du continent qu'une seule fois, c'était au printemps 1990.Plus de 15 ans donc après l'unique CAN organisée en Algérie, pour le seul titre continental des Verts, notre pays veut abriter sa deuxième CAN. Un souhait porté par le gouvernement algérien à travers son ministère des Sports, mais qui suscite certaines appréhensions. L'Algérie est-elle prête à accueillir une CAN ' Formulant la question autrement : a-t-on les moyens, à court terme, d'organiser la grande messe du football africain ' Beaucoup n'y croient pas et leur scepticisme est nourri par l'absence de grandes infrastructures, plus précisément de grands stades modernes et opérationnels à la hauteur de l'événement.L'Etat algérien est toutefois confiant quant à la réception à temps des grands projets lancés depuis quelques années, à l'image des stades de Baraki et d'Oran, sur lesquels repose la candidature, au moment où d'autres stades (Douéra et Tizi Ouzou) sont toujours en souffrance, alors que des nouveaux projets de stades de 40 000 places seront lancés cette année (Sétif et Constantine). Outre ces grandes œuvres toujours en projet, la candidature de l'Algérie se base sur d'anciens stades. Ceux-là mêmes qui avaient abrité, en 1990, l'unique CAN organisée par le pays, à savoir les stades du 5 Juillet (Alger) et du 19 Mai 1956 (Annaba). Ces deux structures retenues dans le dossier de candidature algérien ont besoin d'une réfection monstre.Une candidature, des interrogations et des appréhensions qui nous amènent à ce gros dossier sur les stades que l'on propose en deux parties. Dans la première, on suggère des enquêtes sur les nouveaux stades d'Oran et de Tizi Ouzou, mais aussi sur le stade de Annaba qui subira un relooking pour l'occasion, et enfin les projets des nouveaux stades de Constantine et Sétif qui seront incessamment lancés. Dans la seconde partie de ce dossier, il sera question d'une enquête sur les stades de la capitale, avec notamment les deux nouveaux stades de Baraki et de Douéra, et l'incontournable stade du 5 Juillet, qui rouvrira ses portes bientôt après une année et demie de fermeture.