Algérie

Nos pensées vont pour nos cons'urs martyres de la plume



Nos pensées vont pour nos cons'urs martyres de la plume
Par le biais de leurs plumes, nos cons?urs ont lutté également contre l'extrémisme et le fondamentalisme dans notre pays. En cette Journée mondiale de la Femme, nos pensées vont vers les journalistes femmes, victimes de la barbarie terroriste.Nos cons?urs ont donné leur vie pour défendre la liberté d'expression et pour sauver la République. Rachida Hamadi, Mériem pour les intimes, journaliste à l'ENTV est la première journaliste qui est tombée sous les balles assassines des groupes armées terroristes. Il est également de même pour Houria Hamadi, Malika Sabour et Khadija Dahmani (Echorouk Al Arabi ) et Yasmina Drissi, du Soir d'Algérie. Plusieurs autres journalistes ont été également assassinés par les groupes terroristes dont nous pouvons citer Naïma Hamouda de Révolution Africaine, Radja Brahimi et Naima Illoul (ENTV), Dalila Drideche, Farida Bouziane et Berkane Zoubida (ENTV). Nous nous excusons auprès des familles si toutefois, nous avons oublié de citer des noms des martyrs journalistes de sexe féminin. N'importe quelle presse au monde n'aurait pas survécu devant la barbarie des ennemis de la démocratie et de la liberté d'expression. La liste des martyrs de la plume est longue, dépassant la centaine. C'est par leur intelligence, leur savoir et leur courage que les défenseurs de la liberté d'expression ont contré l'obscurantisme des intégristes. Face à la haine, aux couteaux et à la kalachnikov des groupes armés, nos valeureux martyrs se sont défendus avec leurs plumes. Les intimidations, les menaces et les assassinats ne les ont jamais fait plier. «Il n'est pas question de se taire alors que notre pays est en danger», ont-ils clamé. «C'est une grande lâcheté de rester neutre alors que les artistes, médecins, enseignants, sportifs et des simples citoyens se font égorger par les hordes sauvages», ont-ils ajouté. Prenant leur courage à deux mains, les journalistes femmes ont suivi à la lettre le dicton de Tahar Djaout qui a dit à l'époque : «Si tu parles, tu meurs. Si tu tais, tu meurs. Alors, dis et meurs.» Les nombreuses femmes de la presse écrite et de l'audiovisuel ont tous juré de parler et de mourir pour permettre à l'Algérie de rester debout. La réplique des criminels a été des plus barbares. Les groupes armés n'ont pas fait de différence entre un journaliste de sexe masculin ou féminin, d'un francophone ou un arabophone. Les sanguinaires avaient pour objectif d'anéantir les «témoins» pour camoufler leurs méfaits et dissimuler les massacres et les carnages dont le peuple faisait l'objet. Le mot d'ordre a été donné aux groupes terroristes de faire taire les radios, de noircir les écrans et d'immobiliser les plumes. C'est une véritable chasse à l'homme. Appliquant les directives de leurs émirs, les groupes terroristes ont multiplié les enlèvements, les assassinats individuels et collectifs dans les milieux des journalistes. Non à l'intégrisme. Non à un état théocratique. Vive l'Algérie libre et démocratique. C'est grâce à ces journalistes femmes que l'Algérie est restée debout alors qu'elle était déjà donnée pour morte et enterrée par nos «frères» et nos ennemis. A toutes nos cons?urs assassinées, nous leurs rendons un vibrant hommage.


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