Nos lecteurs nous écrivent

- FLN, escabeau des affairistes. Le FLN d'avant 1962 oui, c'était le Front de libération nationale. Le FLN d'après, non, c'est Fisti lill ou n'har (mensonges nuit et jour). Respectez la mémoire de nos libérateurs et remettez ce sigle au musée de la Révolution, loin des opportunistes et des affairistes qui s'en servent comme escabeau pour leurs magouilles et pour leurrer et tromper le peuple.- FLN, au musée du Moudjahid. Monsieur le Président, vous savez bien comment est né le FLN, c'était pour unir toutes les sensibilités algériennes autour d'un objectif commun : la libération nationale. Cette libération a été acquise en 1962, donc la mission du FLN s'est achevée en 1962. Même ses membres fondateurs l'ont dit, de Boudiaf à Aït Ahmed, le FLN est mort en 1962. A quoi il sert aujourd'hui, 52 ans après la Libération nationale, si ce n'est à servir de «tremplin» et de «slogan» pour les opportunistes de tout bord, les incompétents et les profiteurs qui se couvrent de ce sigle pour accéder à des postes qu'ils ne méritent pas. Ayez le courage de mettre ce sigle au-dessus de ces opportunistes en le préservant au musée du Moudjahid comme le symbole de la lutte de Libération nationale. Le peuple algérien ne vous serait que reconnaissant et c'est l'occasion où vous laisserez votre nom comme le sauveur de la mémoire de nos valeureux martyrs qui vous accueilleront avec les honneurs quand vous les rejoindrez dans l'Au-delà.- Said vice-président puis président ' On prépare la vice-présidence pour Saïd Bouteflika, donc on dégage tout ce qui peut faire obstruction autour. Belkhadem qui mérite ce qu'il lui arrive est débarqué. D'autres fidèles à Boutef suivront pour ensuite annoncer que la vice-présidence est ouverte et y nommer Saïd. On annoncera plus tard le retrait de Boutef pour raisons médicales. On aura alors un nouveau scénario d'élections forcées et truquées, bien sûr à faire avaler à ce peuple léthargique qui laissera faire comme il l'a fait depuis la confiscation de 1962.- La notion d'état. La notion d'Etat n'existe pas dans la culture arabe, le clan, la tribu prime sur toute autre considération que les nations civilisées considèrent comme des valeurs à ne pas transgresser. Les «pays arabes» ne sont que le fruit amer de la colonisation. Ces contrées dites «pays arabes» malgré quelques bribes civilisationnelles acquises lors de contacts avec des peuples civilisateurs ont fondu comme neige au soleil une fois l'indépendance acquise. Et le règne du clan de la tribu et du cheikh el kabila a repris ses droits. Chasse le naturel, il revient au galop.