Algérie

Nos compétences brillent ailleurs alors que nous en recrutons d'autres étrangères



Ni les politiques d'immigration appliquées par certains pays développés ni les promesses des responsables dans notre pays pour un avenir meilleur ne semblent, aujourd'hui, convaincre nos cadres et diplômés et même nos étudiants de rester dans leur pays. Chaque année, des centaines d'entre eux quittent le pays et la majorité ne revient pas. Au moment où d'autres pays comme les Etats-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne pour ne citer que ceux-là, se livrent une «bataille» sans merci pour attirer les meilleures compétences du monde et garder par la suite les élites chez eux, notre pays, à l'instar de beaucoup d'autres du tiers-monde, assiste impuissant à ce phénomène qu'on appelle la fuite de cerveaux. Certes, pour l'Algérien, le phénomène d'immigration n'est pas nouveau, mais son ampleur demeure problématique. Car quand on voit nos cadres devenir des sommités sous d'autres cieux, alors qu'ils ne pouvaient rien faire dans leur pays, soit parce qu'ils n'étaient pas sollicités, soit parce qu'ils ne trouvaient pas les moyens nécessaires, on ne peut qu'éprouver du dépit. Il est quand même anormal que 50 ans après l'indépendance, notre pays ait encore recours aux étrangers pour régler une panne de réseau CCP ou installer des stations de dessalement d'eau de mer, alors que ce même pays dispose de milliers de spécialistes dans tous les domaines, éparpillés dans différents pays à travers le monde. C'est le paradoxe ! L'Algérie ressemble à cette mère qui ne sait pas garder ses enfants auprès d'elle.


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