Algérie

NON-RESPECT DES GESTES BARRIERES A ORAN : Les bureaux de Poste submergés par les citoyens



Pour bien faire la part des choses, il n'y a pas que des retraités qui se bousculent devant les bureaux de postes de la ville et même des localités de l'intérieur de la wilaya. Le manque de liquidités dans certains bureaux a fait que beaucoup de citoyens n'ont pas eu l'opportunité de retirer soit leurs salaires ou des économies réservées pour l'achat du mouton de l'Aïd. Devant la grande poste d'Oran, trois très longues chaines se forment jusqu'à l'entrée arrière de l'édifice face à la grande place. Les gens observent une distanciation qui n'est pas dans les normes, cependant ils ne sont pas collés les uns aux autres comme cela a été remarqué à la poste de la cité Miramar ou encore moins de celle de Ain Turck. Devant le distributeur automatique de billets de banque, c'est pratiquement l'anarchie. Au centre-ville, ce sont les banques qui sont prises d'assaut par des retraités car la carte de retrait « Dhahabia » leur permet de procéder au retrait de leurs pensions de n'importe quel DAB. Elle est considérée comme une carte interbancaire (CIB). Hier ce ne sont pas seulement les bureaux de postes où on a observé des rassemblements très dangereux en cette période de pandémie du coronavirus. A la rue Kerras Ahmed en face du consulat d'Espagne, ce sont des citoyens désireux retirer un document de l'état civil qui sont dans l'obligation de faire la chaine et attendre leur tour pour pénétrer dans l'enceinte sacrée du service de l'état Civil. Ces rassemblements et cette cohue ne peuvent que présager une large propagation du coronavirus, les gens ne portant pas, pour un grand nombre d'entre eux, un masque ou une bavette. Aïd El Kébir oblige, les personnes agglutinées devant ces bureaux risquent leurs vies, l'essentiel est de retirer sa pension de retraite et « Koulech fi Yad Rabi » remarque l'un de ces retraités, qui ne croit pas que cette pandémie existe (sic).


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