Algérie

non, ne circulez pas, il y a des choses graves à voir


«Le football est à 100% propre», jure Cristiano Ronaldo la main sur le c?ur. «Je n'ai jamais vu de dopage dans le foot et je doute d'en voir un jour», assurait l'ex-sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque.Le coach de Liverpool, Jürgen Klopp déclare «avec conviction» qu'«il n'y a pas de dopage dans le foot». Sepp Blatter, ancien patron de la Fifa, reprenait la métaphore de l'âne et du cheval de course, devenue un cliché en cyclisme : «Il n'existe aucun produit capable de faire d'un mauvais joueur un bon joueur et d'un bon joueur un grand joueur». Affaire classée ' Non, ces affaires ne sont jamais classées, elles dénoncent ces drogues qui gâchent les fêtes footballistiques et détruisent la santé de ses acteurs. «Le dopage dans le foot n'existe pas», martèlent les stars du sport roi.
Djamel-Eddine Damardji aura tout fait pour tenter de faire croire à ses fans et surtout à ses proches qu'il a été la cible de quelques membres de la commission médicale. Le président de la commission antidopage de la FAF, Djamel-Eddine Damardji, vient de mettre un terme à cette accusation dont était la cible sa structure. Djamel-Eddine Damardji , le milieu de terrain de l'USM El-Harrach (Ligue 2). Billel Naïli est contrôlé positif, il a donc bel et bien «consommé une substance interdite qui est la cocaïne et ses métabolites». Une sale et grosse affaire qui tombe juste après celle du milieu de terrain du MC Alger, Hicham Chérif El-Ouezzani, suspendu quatre ans pour dopage à la cocaïne. Voilà qu'un autre fait qui remonte à la surface.
Le docteur Damardji sur une chaîne privée a aussi expliqué que «ce joueur a été soumis à un contrôle antidopage en règles à l'issue du match face au RC Relizane le 26 janvier. Aujourd'hui, cette nouvelle affaire menace et confirme qu'elle se balade et irait vers une destruction de ce sport si des dispositions ne sont pas prises avant l'acte. Naili, l'on se rappelle, s'est présenté à l'équipe médicale qui se trouvait sur place pour le prélèvement des urines, en présence également du médecin de l'USMH. Le joueur a signé les cinq exemplaires du PV, dont celui qui a été envoyé au laboratoire à Lausanne en Suisse. Le joueur a nié les faits, «je peux vous confirmer qu'il s'agit bel et bien de lui. La substance trouvée dans ses urines est de la cocaïne et ses métabolites, autrement dit la consommation s'est faite récemment», a affirmé à un confrère le responsable de la commission antidopage.
Sur les plateau télé de la chaîne privée El Heddaf, jeudi, Naïli n'a cesse de rejeter toutes les accusations qui étaient portées contre lui. «Je jure devant dieu que je n'ai pris aucun produit dopant. Si j'ai consommé cette substance, j'aurai reconnu les faits et je demanderai pardon à tout mon entourage, je suis quelqu'un qui assume ses responsabilités, je suis majeur et vacciné. Il y a des personnes qui ont avancé que j'ai pris de la cocaïne, d'autres ont évoqué le dopage. On évolue dans un championnat qui n'a pas besoin de prendre des produits dopants. Je demande à la commission antidopage d'analyser les urines qui sont en sa possession et mes urines et de les comparer. Ils vont s'en apercevoir qu'ils n'appartiennent pas à la même personne», une déclaration qu'il aimait distribuée chez les médias dont lors de l'émission «Belmakchouf» de la chaîne TV El Heddaf, comme il l'avait juré sur les autres plateaux télé. Toutes ses déclarations mises sur orbites, n'auront en fait servies absolument à rien, alors que des démarches allaient être entreprises pour une vérification plus pointue, mais cette fois-ci ce sera à Genève.
Il continue d'y croire et dénonce une machination à son égard. Cette drogue permet à des sportifs de haut niveau d'avoir recours de manière exceptionnelle à des substances normalement interdites, s'il est avéré qu'elles n'améliorent pas leurs performances. Mais le système a parfois été détourné, ce qui jette le trouble sur les intentions des sportifs concernés. Une nouvelle fois notre football crache son venin et met devant le fait accompli des joueurs qui sont dans le collimateur de la commission médicale. Une situation qui frappe de plein fouet le football. Il n'est pas le seul puisque 210 contrôles ont été effectués en 53 matchs.
Pour Dr Damardji, son instance ne pouvait pas se tromper dans ce genre de contrôle : «Nous sommes à la tête d'une instance compétente. J'ai sous ma conduite des spécialistes en médecine du sport un peu partout à travers le pays, qui sont à féliciter pour le travail accompli. Le joueur est convoqué pour dimanche devant la commission anti-dopage pour l'auditionner, ses déclarations seront rapportées dans un PV qui sera transmis à la commission de discipline de la LFP». Le mal est profond, le dopage devient presque un outil à la disposition des amateurs du monde sportif. Dr Djamel-Eddine Damardji revient une fois de plus sur les dangers de cette drogue qui menace la vie des sportifs. Un réel danger n'a pas hésité à tirer la sonnette d'alarme sur l'ampleur du dopage qui est en train de prendre de graves proportions, tout en révélant des chiffres.
«Jusqu'à aujourd'hui, nous avons effectué 210 contrôles en 53 matchs impliquant les Ligues 1 et 2 et la division amateur. Nous avons eu 4 cas avérés de dopage, en plus d'un joueur qui a refusé de se soumettre au contrôle. C'est énorme. Je m'inquiète sérieusement, mais nous sommes là pour faire face à ce phénomène. Nous sommes dans l'attente de 9 échantillons qui sont actuellement en Suisse pour analyses, le délai a été dépassé pour les réceptionner, certainement ils ont été soumis à des analyses complémentaire», a-t-il conclu.
M. Damien Ressiot, directeur du département des contrôles de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), explique être à la tête d'une cellule investigation composée de plusieurs policiers dont le travail consiste à surveiller les faits et gestes des joueurs, sur les réseaux sociaux notamment. «Il y a des modes, des thérapeutes qui deviennent des gourous... Quand je vois des joueurs s'envoler pour les Etats-Unis pour subir une opération somme toute banale, et totalement accessible en Europe, je les contrôle immédiatement à leur retour.»
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