Algérie

« Non, je ne suis pas mort ! » Le comédien Hazim à partir du CHU d'Oran



« Non, je ne suis pas mort ! » Le comédien Hazim à partir du CHU d'Oran
C'est à l'origine une blague de très mauvais goût qui a fait le tour de la planète Facebook, faisant état de la mort du comédien Hazim. « Je ne comprends pas qu'il puisse exister des énergumènes qui plaisantent à propos de la santé des gens. Cette information a fait le tour du pays et je n'arrête pas de recevoir, de partout, même d'Europe, des coups de fil affolés de connaissances et d'admirateurs anéantis par cette mauvaise blague. » Lors de notre déplacement au CHU, nous avons trouvé le bonhomme plein d'entrain même s'il était quelque peu fatigué par les visites ininterrompues de proches, d'admirateurs et d'admiratrices venus aux nouvelles. Le carrousel était si dense que cela a incité le chef de service et les employés du pavillon pneumo à lui conseiller de se reposer un peu pour reprendre des couleurs. Nous étions un peu gênés, mais le sympathique comédien nous a mis à l'aise en nous confiant qu'il était très bien pris en charge par tout le monde au service pneumo : « Tout le monde, du professeur aux infirmières, sont aux petits soins avec moi. Depuis mon admission, ils n'arrêtent pas de me prodiguer des soins et des sourires qui font chaud au c'ur. En tout cas, pour le moment, je suis presque rétabli ! ». Hazim a été admis, il y a maintenant quinze jours, dans ce service, connu par les Oranais sous le nom « Pavillon Glatar », à la suite d'un problème de respiration : « Comme je souffre aussi de problèmes cardiaques, ç'a un peu compliqué les choses mais maintenant tout va bien, El Hamdoulillah ! ». Au delà de ses problèmes de santé, ce comédien, habituellement un véritable gai-luron, semblait accablé par la mauvaise lecture qu'ont faite certains journalistes de son actuelle situation : « Je tiens à dire que, contrairement à ce qui est paru dans certains organes de presse, je n'ai jamais demandé d'aides financières à personne. Je ne suis pas un mendiant. En outre, je suis entouré de toute la sollicitude nécessaire de la part des responsables locaux et du pays, pour n'avoir besoin de rien. Ce matin même, la ministre de la Culture, qui ne pouvait se déplacer pour des problèmes de santé, a envoyé des émissaires ' des responsables de l'ONDA d'Alger et d'Oran '- qui m'ont rendu visite et m'ont apporté tout le réconfort souhaité. La Direction locale de la culture m'a également témoigné tout son soutien et toute sa compassion. Ceci sans oublier tous les autres, du directeur de la santé au sénateur Kacha, en passant par tous les amis, dont les réalisateurs Badi et Hazourli, qui m'ont téléphoné. Par le biais de votre journal, je voudrais remercier tout ce monde pour ses témoignages de grande sympathie ». Hazim nous apprendra, également, que certains malins veulent utiliser sa maladie pour s'enrichir : « On m'a appris que certains comptent organiser un ou deux galas pour, soi-disant, me venir en aide financièrement, ce que je ne cautionne pas parce que je n'ai rien demandé à personne. Et s'il faut organiser un gala, ce sera à la Direction de la culture de le faire avec mon accord, et non par des individus ». Enfin, Hazim qui est venu très tôt à la comédie, puisqu'il s'était produit, à l'âge de 14 ans, sur les planches du théâtre de Mascara, tient à lancer cet « impérieux » appel aux fumeurs : « C'est à cause de la cigarette que je suis à l'hôpital. S'il vous plait, arrêtez de consumer votre vie avec ce poison ! Je lance cet appel aux jeunes fumeurs, surtout ! ». Notons que Hazim qui a en charge une famille nombreuse, perçoit une maigre retraite, du temps où il était employé à Naftal.


je souhaite un bon atablissement a notre comedien preferer hazim ke dieu lui donne une longue vie on a encor besoin de toi hazim on vous aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees
labed nacera - auxilliere de vie - lyon, France

12/02/2013 - 71948

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