Algérie

"Non à la présidentielle du 4 juillet!"



La marée humaine s'est alors engagée, comme de tradition, vers le boulevard Lamali Ahmed ou la route de l'hôpital, puis les manifestants ont bifurqué vers le boulevard Abane-Ramdane avant d'arriver au carrefour Matoub-Lounès.Le Hirak se poursuit dans la wilaya de Tizi Ouzou dans le même climat pacifique et avec la même détermination. Hier, mardi, la capitale du Djurdjura a été au rendez-vous avec deux marches.
Il s'agit de la traditionnelle et hebdomadaire marche des étudiants de l'université Mouloud-Mammeri, qui emboîtent fidèlement le pas à ceux du reste du pays et ce, tous les mardis, depuis le début du Hirak, le 22 février 2019. La seconde manifestation pacifique a été celle des avocats de la wilaya qui ont battu le pavé encore une fois, pour dire «non au système» et «oui au changement». Ils étaient des centaines de robes noires à s'être rassemblés, hier, en fin de matinée, devant la cour de justice de Tizi Ouzou (sise à l'entrée ouest de la ville des Genêts).
Cette fois-ci, l'objectif principal de cette marche des avocates et des avocats était d'exprimer de manière ferme, leur opposition à la tenue de l'élection présidentielle le 4 juillet prochain, comme prévu. «Souveraineté populaire-départ total du système», c'est avec ce slogan générique transcrit en gros caractères sur une large banderole que s'est ébranlée la marche des avocats de Tizi Ouzou. Ces derniers ont battu le pavé du boulevard Larbi Ben M'hidi et de la rue «Abane Ramdane» avant d'aboutir au tribunal du centre-ville. Les avocats ont principalement scandé des mots d'ordre exigeant le départ des représentants et des figures du système politique qui a dirigé le pays, pendant les 20 dernières années, tout en exprimant un rejet sans équivoque de la tenue de l'élection présidentielle programmée pour le 4 juillet prochain. Les avocats de la wilaya de Tizi Ouzou ont profité de cette occasion pour rappeler qu'ils se considèrent comme partie prenante du combat du peuple algérien, entamé dans le calme le 22 février dernier, pour construire un avenir meilleur pour l'Algérie. En outre, la ville de Tizi Ouzou a aussi vibré, hier, au rythme des voix rebelles des étudiantes et des étudiants de l'université Mouloud-Mammeri, qui ont investi pacifiquement la rue pour la 13e fois, depuis le début du Hirak. Des milliers d'étudiantes et d'étudiants se sont rassemblés, hier, dès 11 heures devant le campus universitaire de Hasnaoua, situé à mi-chemin entre l'ancienne et la Nouvelle-Ville. Des drapeaux algériens se comptaient par centaines. Autant que les drapeaux amazighs. La marée humaine s'est alors engagée, comme de tradition, vers le boulevard Lamali-Ahmed ou la route de l'hôpital puis les manifestants ont bifurqué vers le boulevard Abane-Ramdane avant d'arriver au carrefour Matoub-Lounès.


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