Nommée Ambassadrice des États-Unis en Algérie : Le retour d’Elizabeth Moore Aubin à Alger

Le président américain, Joe Biden, vient de nommer Elizabeth Moore Aubin comme ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, selon le communiqué de la Maison-Blanche datant du 15 avril 2021.
Elle n’est autre que l’ancienne chef de mission adjoint à l’ambassade des USA à Alger, de 2011 à 2014.

Depuis janvier 2021, Elizabeth Moore Aubin est secrétaire adjointe principale par intérim du Bureau des affaires du Proche-Orient (NEA).

Elle est également membre élue du conseil d’administration d’Executive Women at State (EW @ S). D’août à décembre 2020, elle a été conseillère principale au NEA. Auparavant, elle était directrice exécutive du Bureau exécutif conjoint des Bureaux des affaires du Proche-Orient et des affaires de l’Asie du Sud et centrale, fournissant des orientations politiques, des conseils et une planification pour la gestion de 45 postes diplomatiques avec un budget de 2,5 milliards de dollars. En mai 2016, elle est devenue chef de mission adjoint, puis chargée d’affaires à Ottawa, au Canada.

De 2014 à 2016, elle a été directrice exécutive du Bureau des affaires de l’hémisphère occidental. De 2011 à 2014, elle a occupé le poste de chef de mission adjoint à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, à la tête de l’équipe qui a remporté le prix du plaidoyer commercial du département en 2013. Sur le plan intérieur, Elizabeth Moore Aubin a également occupé le poste d’assistante spéciale du sous-secrétaire à la gestion comme agent de gestion des postes à la Direction générale des affaires de l’hémisphère occidental…

A l’étranger, elle a également été responsable de la gestion des ressources internationales pour l’Usnato à Bruxelles ; agent de gestion au consulat général de Toronto et agent des services généraux au consulat général de Hong Kong. Ses débuts dans la diplomatie furent étrennés à l’ambassade de Rome (Italie) et au consulat général de Curaçao (Caraïbes). Elizabeth Moore Aubin détient le grade de ministre conseiller.

Elle a un B A en sciences politiques du Barnard College (1987). Elle a suivi des cours de deuxième cycle en relations internationales à la Maxwell School of Citizenship and Public Affairs de l’université de Syracuse (New York). Elle parle couramment français et italien. Et elle est l’auteur d’un ouvrage portant sur le patrimoine algérien paru en France. Un signe de bon augure.