En dépit d'une baisse, le nombre d'infractions relevées dans la restauration durant l'été 2013 par les services de contrôle du ministère du Commerce demeure élevé , selon des responsables du ministère.Défaut d'hygiène, rupture de la chaîne de froid, produits périmés, sont les principales infractions au nombre de 2.400 à travers les grandes villes du pays relevées par les contrôleurs du ministère.
Au total, plus de 2.400 infractions ont été constatées dans les restaurants durant les trois mois de l'été 2013 (juin, juillet et août), mais en baisse par rapport à la même période en 2012 avec plus de 2.600 infractions.
Près de 210 restaurants ont été fermés par les services de contrôle de la qualité et de répression des fraudes durant l'été 2013, contre 220 locaux durant la même période en 2012.
Ces fermetures de restaurants sont intervenues à l'issue de près de 12.000 interventions des services de contrôle effectuées de juin à août 2013, selon la même source. Ces interventions ont conduit à l'établissement de 2.300 procès-verbaux de poursuites judiciaires contre 2.600 en 2012.
"Le nombre des infractions enregistrées durant cet été reste élevé, malgré la légère baisse par rapport à l'été 2012", note Abdelhamid Boukahnoun, directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce.
A chaque saison estivale, les services de contrôle renforcent leur dispositif, en mobilisant des moyens humains supplémentaires pour contrôler notamment les commerces spécialisés dans la restauration et particulièrement la restauration rapide (fast-foods, etc...).
Si la nature de ces infractions est diverse, le défaut d'hygiène relevé dans les cuisines des restaurants et autres fast-food représente 80% de ces infractions, selon M. Boukahnoun.
Parmi ces infractions figurent également le non respect de la chaîne du froid, le non respect de la date de péremption des produits alimentaires et le défaut du certificat médical périodique exigé par la loi pour le personnel de la restauration.
"Le nombre d'infractions liées notamment à l'hygiène augmente chaque année. Le défaut d'hygiène dans les cuisines est une infraction systématiquement relevée malgré les effort fournis par nos services de contrôle pour la réduire", a souligné, pour sa part, Noureddine Laaour, directeur de la qualité au ministère du Commerce.
Pour M. Laaour, ces mauvais résultats s'expliquent par le manque de formation des restaurateurs, dont la priorité est l'aspect lucratif au détriment de l'hygiène et la qualité de service dans le secteur de la restauration en Algérie.
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Posté Le : 16/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz