Algérie

Nombre d'entre eux ont rejoint leurs établissements Les lycéens attendent jeudi



Aucun mouvement de protestation n'a été enregistré, hier, à Oran. Apparemment, les lycéens, du moins la majorité, sont revenus à de meilleurs sentiments après les assurances du ministère de l'Education nationale. En tout cas, l'Académie, ce «point chaud» depuis le début de la manifestation des lycéens contre les programmes surchargés, n'a été le théâtre d'aucun rassemblement. Aussi, selon les échos émanant des différents établissements secondaires, aucune forme de protestation (rassemblement, marche...) n'a été signalée. Même les lycéens qui avaient décidé de poursuivre les «hostilités» contre les programmes controversés et de ne pas lâcher prise jusqu'à ce que le ministère revoit à la baisse, officiellement et effectivement, le volume pédagogique des programmes en retranchant une partie, ont renoncé à leur démarche. A priori, c'est la tendance générale au retour en classe qui est à l'origine de ce volte-face. Les protestataires «récalcitrants», se sentant, de plus en plus, minoritaires ont décidé de ne pas continuer à progresser à contre-courant et de remettre aussitôt le tablier, à l'instar de leurs camarades. Mais, sans doute, l'approche de la date des épreuves du bac, le 7 juin, qui presse les candidats, alors qu'ils sont déjà en plein deuxième trimestre, y est, aussi, pour beaucoup dans cette reprise générale des cours. «Le temps passe vite et chaque jour compte. Nous sommes déjà en retard dans plusieurs matières. J'ai manifesté avec mes copains de classe contre les programmes trop longs, car il le fallait. C'est notre avenir même qui était en jeu. Mais maintenant, il est temps de retrousser les manches et de se concentrer sur les cours car le bac approche très vite», nous déclare un élève de terminale, rencontré, hier à midi, au sortir du lycée Pasteur. Entre reprise et poursuite du mouvement
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