Algérie

Noir et blanc Paradis perdu



Noir et blanc                                    Paradis perdu
Je me pose souvent la même question : Cette époque a-t-elle réellement existé ou est-elle le fruit de mon imagination '
Et puis je me ravise et je reviens à la réalité : elle appartient désormais au passé.
Oui, il est loin le temps où on allait puiser dans les villages de nouvelles forces d'énergie pour publier la vie infernale des grandes métropoles, leur fureur et leur clameur. Dans ces hameaux en pleine campagne ou bâtis à la hâte en bordure des routes secondaires, on pouvait se garer où l'on voulait et la circulation était presque inexistante. Qu'elle soit à gauche ou à droite la priorité était toujours accordée aux visiteurs par courtoisie. Pour la forme et surtout pour faire moderne, certaines mairies ont élevé quelques dos d'âne sur les chaussées et imposé un seul sens à l'accès de deux ou trois ruelles sans importance. Rien de bien méchant et tout le monde passait outre à ces interdits à commencer par les camions de la commune ou la mobylette du garde champêtre qui les empruntaient sans gêne et encore moins la peur du gendarme . Allez stationner votre véhicule aujourd'hui dans l'un des 26 bourgs qui ceinturent Oran et vous serez surpris par le nombre d'obstacles que l'on dressera sur votre passage. Par exemple vous ne pouvez pas vous garer devant un magasin d'alimentation générale, on vous dira que vous prenez la place des fournisseurs, vous ne pouvez pas vous garer devant un domicile, il y aura toujours un voisin qui vous conseillera d'aller draguer ailleurs, vous ne pouvez pas vous garer devant un garage, on vous fera remarquer que vous bouchez le passage, vous ne pouvez même pas vous garer devant une zaouïa quand il y en a une, le cheikh ou l'un de ses disciples vous invitera à descendre et à fermer votre gilbarde pour ne pas avoir d'histoires avec les gens de la 'houma'. C'est dingue comme la vie a changé dans ces douars...
M. M.


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