Algérie

Nocivité supposée des imprimantes laser



HP rassure La multinationale Hewlett Packard estime que des tests plus poussés doivent être réalisés mais nie tout risque pour la santé lié à ces particules. Le fabricant ne nie donc pas la présence de microparticules, mais met en doute leur nocivité. Pour les analyses et les tests menés sur ses produits, imprimantes ou toners, HP s?est assuré la collaboration de deux établissements scientifiques indépendants, à savoir l?Air Quality Sciences aux Etats-Unis et l?institut Wilhelm-Klauditz en Allemagne. Pour HP, ses produits obéissent aux exigences internationales environnementales et de santé publique en vigueur. La compagnie se repose aussi sur l?avis de Rich Sextro, chercheur au laboratoire Lawrence Berkeley qui assure : « Il est trop tôt pour affirmer qu?il existe un lien entre les particules et les maladies respiratoires. » HP tente de décrédibiliser l?étude qui l?accuse : « A ce stade, la nature et la composition chimique de telles particules, qu?elles viennent d?une imprimante ou d?un grille-pain, ne peut pas être précisément caractérisée par analyse. » Pour rappel, Lidia Morawska, professeur à l?université de technologie du Queensland (Brisbane, Australie), responsable du programme de recherche « Qualité de l?air et santé » et ses collègues ont testé 62 appareils entre imprimantes laser de marque HP, Canon, Ricoh, Toshiba et un copieur siglé Kyocera Mita. 37 imprimantes ont été classées inoffensives, six faibles, deux moyens alors que 17 s?avèrent gros émetteurs. Sur ces derniers, 90% sont de marque HP. Selon Tuan Tran, vice-président marketing chez HP, « il n?y a pas d?indications que les émissions de particules ultrafines par les imprimantes laser soient associées avec un risque pour la santé ». Il affirme également que la mesure des particules ultrafines est une science toute nouvelle et la recherche dans ce domaine doit être poursuivie. L?équipe de recherche australienne a-t-elle tiré des conclusions trop hâtives ? Est-ce le moment de tirer la sonnette d?alarme ? Néanmoins, la question est posée. D?autres chercheurs, plus particulièrement les médecins, sont appelés à contribution.


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