Cette fois-ci, le
prix Nobel de la paix est décerné au Président des USA, et ce, à moins d'une
année depuis qu'il est élu.
Une première dans
les annales de cette institution.
Lui-même,
paraît-il, ne s'y attendait pas du tout d'être nominé. Il a d'ailleurs déclaré,
d'après ses premières réactions, qu'il ne s'attendait nullement à recevoir ce
titre mais qu'en revanche, reprenait-t-il, il considère que c'est un grand
mérite attribué aux USA au vu de leurs efforts pour consolider la...paix dans
le monde, notamment au cours de ces dix derniers mois estimés suffisamment
chargés d'événements édifiants allant dans ce sens et, également, dans son
contraire malheureusement. En tout cas ceci à permis d'une certaine façon, à
ladite fondation créée le 10 décembre 1901, d'esquiver tout mécontentement
d'une part et, d'autre part, d'alléger au mieux le nombre important de prétendants,
dont certains parmi eux le méritent bel et bien, ainsi que de baliser l'impact
de ce choix dont seuls quelques-uns uns de ses superviseurs sont au courant,
dans la forme et le détail, de ses motivations dans le présent et de ses
répercussions bien ciblées d'avance pour l'avenir.
Parmi plus de 200 candidats et candidates,
dont des organisations humanitaires internationales de renommée avérée quant à
leurs militantismes et actions engagées depuis de longues années allant dans le
sens de l'apaisement des conflits et autres tensions de tous ordres, il s'est
ainsi royalement frayé le chemin menant vers le podium Nobélien tout en sachant
que son pays est le seul dans la planète ayant engagé, depuis des décennies,
plusieurs centaines de milliers de soldats et de tonnes de matériels de
destruction, en tous genres, pour soi-disant «libérer» des peuples du joug des
dictateurs alors qu'en vérité c'est pour les en usurper aussi bien avant le 11
septembre 2001 qu'après et jusqu'à l'heure actuelle, et ce, pour divers motifs
invoqués convergents, cependant, tous en un seul : propager la suprématie des
USA sur n'importe qu'elle tendance ou pays les contrecarrant.
Effectivement, depuis 1950 et durant une
quarantaine d'années c'était pour la lutte sans répit contre le communisme
partout ou il s'instaure : ex. URSS par la guerre froide et d'autres
confrontations régionales par pays interposés à savoir : Corée du Nord, Cuba,
Vietnam... La Chine par le biais des revendications issues de communautés
«religieuses» vivaces jusqu'à l'heure actuelle. Aujourd'hui, l'islamisme est
devenu l'ennemi principal à abattre. La preuve : les deux pays envahis et
occupés durant cette dernière décennie pour le seul motif du terrorisme
intégriste, ainsi défini par les forces US, sont musulmans à savoir : L'Irak
pour des raisons cumulées dont, principalement, ses menaces vis-à-vis des
«équilibres» entre les pays de la région du moyen orient, et l'Afghanistan pour
sa proximité dans une zone des plus turbulentes voire explosive, et bien
d'autres centres de conflits latents susceptibles d'embraser des régions
entières. L'Iran constitue l'un de ces foyers ! A propos de l'intégrisme
religieux, les USA sont dirigés depuis leur indépendance par l'un des plus
bornés mais non moins véhément défini au conservatisme judéo-chrétien tirant
ses racines d'une mythification religieuse la plus extrémiste et revancharde
car puisant ses racines voire ses rancunes depuis les croisades et même bien
avant. Un terrible retour en arrière dans un monde qui vient de clôturer deux
millénaires et entame un troisième chargé de défis existentiels pour l'ensemble
de l'humanité ! Et, également, des espoirs pour de meilleurs lendemains
expurgés de toutes les intolérances.
Malheureusement cet intégrisme d'un nouveau
genre se nidifiant aux USA, malgré leurs essors dans les domaines du progrès
tous azimuts et de la coexistence pacifique entre les différentes communautés,
n'abaisse pas les bras aussi facilement qu'on ne le pense car ses fervents
adeptes se trouvant aussi bien dans le parti républicain notamment que de celui
des démocrates, et disséminés un peu partout à travers le monde, liés à
d'autres centres d'intérêts non moins puissants et mondialistes de surcroît,
sont en train de planifier sciemment ou «fortuitement» d'autres stratagèmes
afin d'orienter le cours des événements majeurs largement médiatisés à tous les
niveaux déterminants à l'échelle mondiale dont la manifestation annuelle du
prix Nobel de la paix octroyé cette année, comme par un chèque en blanc calculé
voire empoisonné, au Président américain pour le conditionner à aller dans une
certaine voie sinon dans une autre le cas échéant mais toutes les deux sont
déjà balisées depuis un certain temps déjà. Ce serait selon ! En effet, cela
dépendrait de beaucoup de facteurs internes et externes évoluant aux USA ainsi
qu'à travers certains pays comme ceux du groupe des... 20 récemment institué et
possédant plus de 85% des richesses de la terre. C'est en quelque sorte la
grande tribu, à l'échelle planétaire, adorant le totem défini au «veau d'or» !
Ledit prix s'élève à 8 millions de dollars en
plus de la distinction honorifique liée à la personne nominée. Le Président
américain aurait, d'ores et déjà, décidé que cet argent serait versé aux Å“uvres
caritatives s'occupant de l'enfance de...son pays.
Le premier chapitre qui va suivre essayera de
décrire les principaux traits caractéristiques des tendances comportementales
dominantes des gens du pouvoir des deux principaux partis politiques aux USA,
et ce, à partir de quelques faits relatés par la presse et autres oeuvres
littéraires dont leurs auteurs ont le mérite, il faut bien le reconnaître,
d'être libres dans leurs écrits et indépendants de toute obédience
contraignante malgré la puissance des lobbys politico-militaro-financiers
régnants au sein de cette grande nation passant, cependant, de la barbarie au
progrès sans transiter par la civilisation telle que perçue dans son évolution
normale.
Alors que le second s'intéressera,
succinctement, à l'avenir des relations des pays au sein d'un monde de plus en
plus globalisé, certes, mais de moins en moins serein au vu des dangers de tous
ordres dont le nombre grandissant de la population mondiale, le réchauffement
climatique, la crise du capitalisme restant seul dans l'arène des idéologies et
donc accentuant les extrémismes en tous genres, et bien d'autres tensions
s'éparpillant de plus en plus partout.
Par conséquent, le temps des extrémismes n'a
pas encore terminé son cycle. Oui, pas encore !
L'EXTREMISME PROVIENT
DE LA DELIQUESCENCE DES ETATS ET DE LA DEMISSION DES PEUPLES,
CONJUGUEES AUX
AGISSEMENTS DE LEURS DIRIGEANTS IMBUS D'EUX-MEMES
D'après plusieurs
observateurs, les démocrates aux USA sont renommés par leur libéralisme voire
libertinage qu'ils considèrent comme un comportement «normal» s'inscrivant dans
leur démarche et agissements aussi bien politiques qu'a titre privé. Alors que les
républicains, ils sont plutôt cachottiers voire ombrageux jusqu'au
«puritanisme» et des va-tout voire des casse-cou. C'est franchement la nature
du Cow-boy !
En fait, cela remonte à l'histoire
sécessionniste des USA définie en antagonisme entre nordistes considérés des
libéraux et sudistes jugés conservateurs ou encore entre laxistes et
rigoristes. Comme cela s'est passé, autrefois, aussi bien dans l'histoire
ancienne des hébreux entre sédentaires et nomades, et ensuite entre les
royaumes d'Israël au Nord et de Juda au sud, que pour d'autres peuplades dans
cette même région qu'ailleurs. Ce raccourci, dans le temps, pourrait bien
s'apparenter à un amalgame alors que des exemples du même genre, se passant
dans un temps récent, plaident pour cette ressemblance et des essais de
comparaisons entre les différentes manifestations de la nature humaine. Nous
retenons succinctement deux traits caractéristiques, parmi d'autres, de cette
dichotomie existentielle manifestée, notamment, au cours de ces cinquante dernières
années au pays de l'oncle SAM rompant depuis pratiquement les années trente,
crise financière y aidant, leur isolationnisme.
En ce qui concerne les démocrates, il y'a
lieu de remarquer que les deux présidents en l'occurrence John Fitzgerald
Kennedy mort assassiné et Bill Clinton toujours vivant, et mari de la non moins
secrétaire d'Etat aux affaires étrangères Hillary, ont eu des similitudes
comparables. Tous les deux sont anglo-saxons et sont devenus présidents assez
jeunes. L'un est issu d'une famille aisée, l'autre modeste mais tous les deux
ont reçu une éducation d'ambitions. L'un par son père, l'autre par son parrain.
Tous les deux ont eu des penchants extraconjugales excessifs jusqu'aux frasques
médiatisées de surcroît malgré que leurs épouses sont hors du commun sur tous
les plans. Et ce qui est sidérant, leurs tentatives de régler certains conflits
se sont avérés nuls d'effets car hésitant d'aller directement à l'objectif et
bien d'autres défauts de gouvernance et comportementaux voire de frivolités
mais également des qualités dont l'acceptation des avis divergents et même des
sautes d'humeurs d'autrui. Comme ce fut le cas lors du conflit
israélo-palestinien, avec son lot d'inconstances, et le patient travail pour
faire aboutir l'accord de paix rapidement pilonné par les extrémistes
permettant ainsi la reprise du pouvoir, en fin du précèdent millénaire, par les
républicains pour les USA d'une part et, d'autre part, pour d'autres
considérations dépassant le bon vouloir de ces derniers USA dans leur ensemble
!
Pour les républicains, c'est tout un autre
état d'esprit aussi bien dans leurs parcours les menant à la Maison blanche que
de l'exercice des mandats présidentiels. L'affaire Watergate est l'une des
illustrations représentatives de leurs agissements au plan interne. Le comble
fut atteint, au plan externe, par cette histoire scabreuse relative à la
présence d'armes de destruction massive que l'Irak aurait à sa disposition. Le
Président Richard Nixon fut contraint de démissionner à la suite du scandale de
Watergate. Le Président Bush, à quelques mois de la fin de son mandat, quant à
lui, à reçu une paire de chaussures presque en plein visage lors d'une
conférence de presse en...Irak ! C'est eux qui ont mis fin à la guerre du
Vietnam après que les démocrates se sont enlisés sans pouvoir trouver une issue
pour sortir du bourbier asiatique. Par ironie de l'Histoire, les républicains
ont fait empêtrer leur pays dans deux autres, après le 11 septembre, et ce,
toujours dans le même continent qui n'a pas encore montré tous ses bourbiers.
Et toujours par ironie du sort, ce sont les démocrates qui sont sollicités
aujourd'hui pour trouver une issue leur permettant de sauver la face de leur
pays. Les républicains restent toujours caractérisés par leur «texanisme»
arrogant et impétueux. Cela s'est vérifié en maintes occasions.
Ajouter à cela leur conservatisme ombrageux tirant ses origines depuis la
guerre de sécession entre nordistes et sudistes. Des faits édifiants plaident
pour cette démonstration caractérielle : L'un fut démontré par la réaction de
Bush fils après qu'il avait constaté de visu via la télévision la joie de
Saddam Hussein après le départ de son père de la maison blanche. Cela l'avait
marqué. Il la maintes fois rappelé avant et après l'invasion de l'Irak. Le
second, cela s'est passé le lendemain des bombardements sur le Liban, en
juillet 2006, par l'aviation israélienne. Il avait dit, lors d'une réunion avec
les Européens, au Premier ministre britannique de l'époque : «qu'ils fassent-
les Israéliens - enfin exploser ce foutu de (...)» retransmis en direct par
plusieurs chaînes européennes de télévision.
Ces deux exemples, parmi tant d'autres,
illustrent le genre du tempérament de l'individu et de bien d'autres mentors du
Parti républicain sans, pour autant, aller généraliser cet état d'esprit
véhément grossier à l'ensemble des cadres de ce parti.
Durant cette dernière décennie, le monde de
la politique, à l'échelle planétaire, avait dépassé le rubicond en terme
d'immoralités en tous genres. A l'image d'un Etat nord-américain, la Californie
en l'occurrence, autorisant par divers subterfuges juridiques, la culture
du...Cannabis, entre autres drogues, pouvant rapporter à un seul exploitant
plus de 2 milliards de centimes de dinars par...mois ! Les paysans afghans en
seraient certainement jaloux voire tentés de sous-traiter leur cannabis y
compris avec les dirigeants de l'armée américaine prédisposée à tous les
effluves «paradisiaques». Comme cela ça s'est passé, d'une certaine façon, avec
la mafia militaro-politique russe du temps ou certains illuminés affirmaient
qu'ils avaient vu un Afghani jeter une poignée de sable sur un char russe
l'immobilisant tout d'un coup. Ainsi va le monde d'aujourd'hui : plein de
«fakirs» !
NOTRE MONDE
ACTUEL A BESOIN PLUS QU'AVANT
DE BEAUCOUP D'INTELLIGENCE
ET DE TOLERANCES
Et ce, afin
d'atteindre la terre promise en termes de paix et de probités spirituelles,
morale, politico-financiére... En effet, les dangers potentiels multiformes
nous menaçant actuellement et surtout assombrissant d'une façon ou d'une autre
l'avenir des générations de demain, devraient non pas seulement faire regrouper
les 20 pays riches de la planète mais toutes les forces saines nobélisables et
mobilisables, en quelque sorte, profondément déterminées à vouloir changer
l'actuel cours des choses ne menant qu'a plus de décomposition des vertus
existentielles. A ce titre les USA ont, nous semblent-ils, une dette à honorer
vis-à-vis du reste du monde. En plus de la crise financière actuelle - en réalité
du capitalisme dans son ensemble -, ainsi que le réchauffement climatique dont
ils sont les premiers responsables des émanations des gaz à effet de serre,
entre autres pollutions altérant l'environnement de la terre, talonnés
dernièrement par la Chine en pleine expansion.
Ainsi, ils ont été et restent, malgré tout,
pleinement engagés pour imaginer non pas seulement d'aller chercher s'il y a
présence d'eau sur la lune, comme annoncé par la NASA en début de la semaine
écoulée, mais de fouiller en quelque sorte par le biais de nouvelles
technologies d'autres ressorts aussi bien terrestres d'abord qu'ailleurs dans
l'espace au sens cosmologique tel que nous le percevons. Le soleil, dont notre
existence dépend, constitue le pivot essentiel sur lequel devrait converger
tous nos efforts de recherches énergétiques et sur bien d'autres attributs
insoupçonnés. Le passé, le présent, et l'avenir plaident pour qu'il soit notre
raison d'être.
Sur un autre plan, la culture de la tolérance
constitue une arme de destruction massive à l'encontre de tous les extrémismes
et autres noirceurs de l'âme de quelque nature que ce soit. Pour ce faire, il
suffirait de mettre fin aux religions idolâtres de la bêtise et du veau d'or.
L'ignorance est la mère de toutes les absurdités. En effet, l'Histoire de
l'humanité, dans ses différentes facettes et manifestations, nous enseigne que
seule la tempérance dans ses multiples états à eu, maintes fois, raison sur la
bêtise et l'arrogance humaine.
Pour ce faire, elle devrait constituer le
fondement de tous nos élans vers un avenir radieux, tout en sachant que c'est
l'aspiration originelle de l'humanité depuis toujours, ainsi que le
soubassement des idées mondialistes, aux temps actuels, basées sur un monde
multipolaire ou les religions, les cultures, la richesse, la pauvreté... ne
seraient nullement des facteurs de blocages, de division et de haine mais de
rapprochement intergénérationnel. Le rêve américain et tous les rêves de
l'humanité dés l'origine ne se réaliseront que dans l'entente universelle. La
vraie !
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Posté Le : 15/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Brahimi
Source : www.lequotidien-oran.com