Nigeria : libération d'une journaliste enlevée

Une présentatrice du journal télévisé de la chaîne publique nigériane enlevée la semaine dernière dans le sud-ouest du pays a été libérée, saine et sauve, ce dimanche, matin, a annoncé le syndicat des journalistes. Olubunmi Oke, journaliste et présentatrice de la NTA (Nigerian Television Authority) avait été enlevée jeudi dernier par quatre hommes qui avaient bloqué sa voiture alors qu'elle venait de quitter son travail dans la ville d'Akure, capitale de l'Etat d'Ondo. «Je confirme sa libération. Je lui ai parlé tôt ce matin peu après qu'elle eut été relâchée par ses ravisseurs», a déclaré le vice-président du syndicat des journalistes du Nigeria. La journaliste «a été relâchée et abandonnée dans le bush près de la ville d'Ondo, à environ 30 kilomètres d'Akure», a-t-il rapporté. Aucune indication n'a été donnée sur l'éventuelle versement d'une rançon pour obtenir cette libération. Les enlèvements contre rançons sont fréquents au Nigeria, notamment dans le sud où opèrent des sociétés du domaine pétrolier. A la mi-mars, le groupe islamiste Boko Haram tenu pour responsable de la mort de centaines de personnes dans le pays a revendiqué l'enlèvement d'une famille de Français au Cameroun voisin, et les islamistes du groupe Ansaru ont également revendiqué plusieurs rapts. Mais ces actions sont rares dans le sud-ouest où la journaliste a été capturée.