L'administration américaine élabore un plan d'évacuation de bases de drones utilisés dans la lutte contre les terroristes qui sont situées sur le territoire du Niger. C'est ce qu'a déclaré le général James Hecker, commandant des forces aériennes américaines en Europe et en Afrique, lors d'une rencontre avec le groupe d'observateurs militaires Defense Writers Group, dont TASS fait partie.Selon lui, les Etats-Unis recherchent dans la région des pays «pour établir des relations de partenariat et y transférer ensuite leurs moyens». Le général n'a pas précisé quels pays les Etats-Unis considéraient comme un lieu de stationnement alternatif de leurs forces antiterroristes en Afrique de l'Ouest. «Nous venons de commencer l'examen de cette question», a-t-il souligné. Le Pentagone «sait où il voudrait déployer une base, mais le règlement de cette question sera dans une grande partie diplomatique». Il précise que la planification de l'évacuation prévoit des scénarios permettant aux Américains de partir au moment opportun ou de quitter d'urgence le pays avec des équipements vitaux. D'après James Hecker, une éventuelle évacuation des militaires américains «affectera certainement» l'activité de reconnaissance et antiterroriste des Etats-Unis, «mais nous espérons certainement un règlement diplomatique de ce problème et que nous ne serons pas obligés de quitter ce pays». Washington n'a pas encore pris de décision sur l'évacuation de militaires et de diplomates américains du Niger, a-t-il ajouté. Une éventuelle annonce pourrait avoir lieu «dans plusieurs semaines, voire plus tard», souligne le général. Des bases aériennes des Etats-Unis se trouvent à Niamey et à Agadez. Au total, 1 100 militaires américains sont présents au Niger. Le 26 juillet, un groupe rebelle de la Garde présidentielle du Niger s'est mutiné et a annoncé la destitution de Mohamed Bazoum du poste de Président du Niger. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a été créé pour gouverner le pays et il est dirigé par le général Abdourahamane Tchiani. M. Bazoum reste en détention à sa résidence. Les dirigeants de la Cedeao, dont le Niger fait partie, ont imposé des sanctions sévères contre Niamey et exigé que les rebelles libèrent M. Bazoum, menaçant de recourir à la force en cas de refus. En réponse, les rebelles ont promis d'exécuter M. Bazoum si une invasion militaire était lancée. n
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Posté Le : 20/08/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com