Algérie

Niger : Confusion à Niamey



Le Niger qui fait la «une» des médias depuis le coup d'Etat du 18  février qui a mis fin à  dix ans de pouvoir du président Tandja et l'enlèvement des travailleurs d'Area par Al-Qaïda le 16  septembre dernier,  connaitrait des frictions au sommet à  l'approche du 31 octobre, date du référendum constitutionnel dans ce pays qui a la réputation d'être le plus pauvre du monde même s'il est  doté d'un sous-sol riche en or, fer, charbon, uranium et pétrole.Certains parlent de coup d'Etat déjoué pour expliquer le remue-ménage  actuel au Conseil suprême pour la restauration de la démocratie. Le président Salou Djibo qui s'était engagé à  mettre le Niger sur les rails d'une véritable démocratie,  a,  dès son retour de New York le 26 septembre, ordonné de mettre sous le verrou à  la gendarmerie de Niamey quatre  de ses «compagnons»,  dont le colonel Abdoulaye Badié, ex-numéro deux. Il les accuse de chercher à  déstabiliser le  régime et de vouloir  prolonger la transition au-delà du 31 janvier 2011, date retenue pour rendre le pouvoir aux civils avec l'élection du  président de la République.Selon la presse de Niamey, les quatre hommes «concoctaient depuis trois mois comment prolonger la transition en allant  jusqu'à éliminer leur chef».  Cette confusion à  Niamey qui est sous haute surveillance militaire ne surprend pas les «spécialistes» de ce pays. Selon eux, des divergences sur la transition sont apparues  au sein de la junte au lendemain du coup d'Etat. Un groupe estime que le Niger est malade de ses «politiques» et qu'il faut régler cette question par la révision de la Constitution. Un autre, dont Salou Djibo qui va s'exprimer cette semaine  pour «calmer les esprits», pense qu'il faut rétablir déjà un régime civil et se positionner en gardiens du temple ensuite. Comme à  son accoutumée, la communauté catholique Sant'Egidio tente de s'ingérer dans les affaires de ce pays du Sahel.Elle a convié pour un séminaire sur «la paix et la réconciliation nationale» 27  représentants des  forces politiques,  dont des partisans de l'ancien président Mamadou Tandja.


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