Le Premier ministre, Manuel Valls, en déplacement à Nouméa jusqu'à dimanche a annoncé le déblocage d'un prêt de 200 millions d'euros pour la sauvegarde de l'entreprise SLN, principale productrice du métal non ferreux en Nouvelle-Calédonie, et surtout premier employeur de la collectivité.Alors que le nickel calédonien subit une crise majeure consécutive à la chute des cours qui s'explique en partie par le ralentissement de l'économie chinoise , le Premier ministre français, Manuel Valls, a annoncé un prêt pouvant aller jusqu'à 200 millions d'euros pour venir en aide à la Société Le Nickel (SLN).Cette enveloppe financière concerne la Société territoriale calédonienne de participation industrielle (STCPI), qui porte l'actionnariat des trois provinces de Nouvelle-Calédonie dans le capital de la SLN, filiale du groupe minier Eramet, dans lequel l'Etat français détient 26% de participation.Paris entend ainsi mettre les collectivités locales calédoniennes "en situation d'assumer pleinement (leurs) devoirs d'actionnaire pour couvrir les besoins de financement jusqu'en 2018 et passer la crise". Eviter une crise socialeCompte tenu du poids de la SLN dans l'économie néo-calédonienne 2.200 salariés et 8.000 emplois indirects soit le premier employeur de la Nouvelle-Calédonie , toute remise en cause de son activité provoquerait une profonde crise sociale dans l'archipel, dont les sous-sols recèlent environ un quart des réserves mondiales de ce métal. Cette proposition, "très important(e) dans le contexte budgétaire actuel", doit désormais recevoir une réponse de la STCPI, a indiqué le Premier ministre ce vendredi. Manuel Valls a également fait savoir que l'Etat était disposé à apporter "une garantie sur le financement bancaire" pour la construction d'une nouvelle centrale électrique. Celle-ci devrait remplacer l'actuelle unité vieillissante et coûteuse qui alimente les fours métallurgiques de la SLN, à Doniambo, à Nouméa. D'ici dimanche, le Premier ministre doit également s'entretenir avec les autorités locales de l'avenir institutionnel de la collectivité, où un référendum sur l'autonomie est prévu au plus tard en novembre 2018.
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Posté Le : 30/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Islam T
Source : www.lemaghrebdz.com