Algérie

Ni terroristes ni voleurs


Dernièrement, notre journaliste s'est vu interdire l'accès ' par des agents de sécurité de l'entreprise Amnal, dont l'Ugta loue les services ' à l'esplanade de la Centrale Ugta pour s'entretenir avec les travailleurs de l'hôtel El-Aurassi en grève. «Ce sont les directives de Abdelmadjid Sidi Saïd. C'est lui qui a donné des instructions fermes pour qu'aucun journaliste ne pénètre à l'intérieur de l'esplanade», nous ont-ils dit. Cette contrainte, selon certaines indiscrétions, fait suite au reportage réalisé par la chaîne satellitaire «France 24». Si effectivement, il s'agit d'une instruction du patron de l'Ugta, notre réponse sera aussi simple que nette : «Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes M. Sidi Saïd.
Ne faites pas l'amalgame entre un organe algérien et une presse étrangère. La différence est de taille.» Toutefois, ce procédé fait partie de toute une batterie qui consiste à faire de la rétention d'informations.
Mieux encore, les agents de cette entreprise de gardiennage, se sont fait assister par les agents de police en faction à l'entrée de la Centrale syndicale en vue «d'embarquer» le journaliste. Ce comportement n'a pas empêché notre journaliste de faire son métier. Une question se pose : Le journaliste est, sans le moindre doute, un travailleur. Il n'est ni terroriste ni voleur. Pourquoi donc, faire entrave à la liberté de travail et à la libre circulation des journalistes '
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