Algérie

Ni CAN ni CHAN pour les locaux !



Ni CAN ni CHAN pour les locaux !
Ni CAN ni CHAN pour Youcef Belaïli &Co ! La sanction est tombée hier. Une double peine dans le cas de l'Algérie. Pourquoi double' Parce que le CHAN aura été une véritable bouffée d'oxygène pour les locaux qui n'ont pas vraiment les qualités (techniques et physiques) requises pour jouer en équipe première. De surcroit, Christian Gourcuff, qui réédite souvent son envie de participer au développement de la discipline en Algérie, semblait miser beaucoup sur ce tournoi pour mettre en valeur le label local. Cependant, la FAF a été rattrapée par sa «tare». L'instance de Aïssa Hayatou n'a pas pour autant oublié l'attitude de la structure footballistique algérienne qui avait décidé, le 18 juin 2013, de faire l'impasse sur la double confrontation face à la Libye lors des éliminatoires de la précédente édition qui s'est jouée en Afrique du Sud et qui a vu ces mêmes Libyens sacrés. À l'époque, le retrait était motivé par : «l'indisponibilité des joueurs qui étaient retenus en équipe nationale A (Islam Slimani, Belkalem et Soudani ayant été transférés à l'étranger à ladite période ndlr) et de l'impossibilité de convoquer d'autres joueurs issus du championnat professionnel achevé le 21 mai dernier». Or, la raison «cachée» était certainement la situation sécuritaire précaire qui prévalait en Libye à ce moment. Toutefois, il ne s'agit pas là de revenir sur ce forfait qui s'avère préjudiciable 1 an et demi après, mais plutôt de rappeler ses conséquences et les répercussions qu'il a eues sur le football national. Même si le CHAN est un tournoi nettement moins prestigieux que la CAN, la CAF veut en faire un rendez-vous important et non-négligeable. Elle n'a donc pas hésité à punir la FAF à sa manière. Depuis que Gourcuff a été désigné à la tête de la barre technique de l'EN, il a été convenu de donner plus d'intérêt à l'équipe A'. Dans cette optique, le technicien Breton a organisé trois regroupements durant lesquels il a pu superviser une quarantaine d'éléments pour dégager son équipe pour l'édition rwandaise. Maintenant, tout tombe à l'eau avec cette cassure qui vient porter le coup de grâce aux locaux qui voulaient certainement prouver qu'ils pouvaient contribuer, à leur manière, à élargir la notoriété algérienne au niveau continental. Après avoir choisi de faire l'impasse sur le CHAN-2014, c'est la CAF qui oblige la FAF à rester sur la touche pour la 3e édition. Après tout, on ne récolte que ce que l'on sème, et sur ce coup, Mohamed Raouraoua, l'homme qui gère les affaires de la balle ronde nationale, a fauté. Fuir les défis n'a jamais été une solution. Si l'ES Sétif avait boudé la Champion's League africaine, comme la FAF le lui a exhortée, l'Aigle Noir serait passé devant l'occasion de se poser sur le sommet de l'Afrique.M. T.




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