Algérie

Nezzar veut la tête de Zeghmati



L'ancien général en fuite en Espagne, Khaled Nezzar, multiplie ses jours-ci, via son support de propagande, les actions visant à pousser le président de la République à limoger son ministre de la justice. L'ancien général et son fils Lotfi, condamnés par contumace par la justice algérienne à 20 ans de réclusion criminelle pour complot contre l'autorité de l'Etat, espèrent que ces actions vont leur permettre de rentrer en Algérie sans être inquiétés et blanchis de toutes les accusations portées à leurs personnes. Hier, l'instrument de propagande de la famille Nezzar s'est interrogé sur le maintien de Belkacem Zeghmati à la tête du département de la justice. Le site d'information AlgériePatriotique a, en effet, accusé Zeghmati d'entretenir ?'une intrigante conjonction, au moment où, de l'autre côté de la Méditerranée, les agitateurs du mouvement subversif islamiste Rachad, appuyé, financé et téléguidé par les services secrets turcs, s'échine à pousser les Algériens à réoccuper la rue dans ce contexte extrêmement fragile marqué par le rebond inquiétant de l'épidémie du Covid-19, la grave crise économique qui en a découlé et l'instabilité qui règne en Libye et la région subsaharienne où la guerre et le terrorisme battent leur plein . Le site poursuit dans ses fabulations en affirmant que ?'l'inexpliqué maintien de Belkacem Zeghmati au sein du gouvernement en dépit de sa collusion évidente avec les factieux partisans du binôme Gaïd-Salah-Bouazza, qui sont en cours de neutralisation, grâce au grand nettoyage opéré par le président Abdelmadjid Tebboune et le chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée, Saïd Chengriha, au sein des services de sécurité, est un signe probant de la difficulté à neutraliser les résidus de ce clan mafieux dont une partie vient d'être arrêtée , a-t-on ajouté, appelant par ailleurs au rapatriement imminent du général Ghali Belkecir et d'autres officiers félons (le nom de Khaled Nezzar épargné), comme ce fut le cas pour Gharmit Benouira, a-t-on insisté.


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