Algérie

Neymar, footballeur ou acteur '



Neymar serait-il en voie de devenir le «guignol» des internautes ' A la vitesse où se joue cette comédie, on serait tenté de répondre par oui.Depuis le début de la compétition (22) fautes sont inscrites sur son compteur. Il ne se passe de rencontres de football, où à chaque touche, la star est à terre et fait son cinéma en exécutant plusieurs tonneaux, juste pour se faire remarquer par les téléspectateurs et les supporters installés dans les tribunes. Il s'est certes montré excellent par ses phases techniques face au Mexique (2-0), mais ce Brésilien Neymar s'émoussait par ses simulations et exagérations, qui exaspéraient le monde de football et au-delà. «Neymar a l'habitude d'exagérer, de tomber souvent, tant par ses coups de génie que par ses cris de douleurs... C'est son style de jeu qu'il arrête d'en rajouter», avait prévenu le capitaine mexicain Andres Guardado avant la huitième de finale remportée par le Brésil face au Mexique (2-0)».
Déjà il s'est fait moquer depuis le début du Mondial pour des réactions surdimensionnées aux fautes subies, voire pour des simulations, la star parisienne n'a pas dérogé à la règle face au Mexique, complète un envoyé spécial. Eric Cantona le comparaissait à une valise jaune. «On la touche à peine (la valise, ndlr) et elle peut tourner pendant des heures. Au passage, Neymar, tu es un grand joueur? et un grand acteur», déclarait-il dans une vidéo pour Eurosport... Mais face au Mexique, une scène en particulier a exaspéré les réseaux sociaux. A l'image de cet internaute qui écrit : «Neymar n'est pas seulement footballeur et acteur, c'est aussi un plongeur de très haut niveau.
Le gars, quand il tombe, il fait plus de tonneaux qu'une voiture de rallye lors d'un accident (voir le dernier match de groupe du Brésil)». De quoi agacer le sélectionneur mexicain, Juan Carlos Osorio. «C'est une honte pour le foot qu'on perde autant de temps par le fait d'un seul joueur. Mes joueurs étaient fatigués de ces arrêts de jeu permanents. L'un d'eux a duré quatre minutes», a-t-il pesté, dénonçant même «un arbitrage qui a favorisé le Brésil. Il a protégé des joueurs qui cherchaient la faute».
Pas seulement puisque le match a plutôt viré en un spectacle dont l'arbitre a eu son rôle de devenir le protecteur de Neymar. Juan Carlos Osorio avait même ajouté : «C'est un sport d'homme, il ne devrait pas y avoir autant de comédie». Le consultant anglais, Gary Lineker pour sa part, dira : «Neymar a le seuil de douleur le plus bas de tous les joueurs de l'histoire des Coupes du monde depuis qu'Opta existe», a-t-il ironisé, ajoutant que «Neymar joue aussi bien qu'il hurle». Quoiqu'il en soit, l'intéressé a répondu aux critiques, non sans une certaine pointe de provocation.
Pour se défendre, il profitera de sa conférence de presse pour déclarer : «C'est compliqué, c'est toujours comme ça pour moi. Je souffre beaucoup, on m'a marché dessus en dehors du terrain, ce n'était pas très loyal, on ne peut pas faire ça, mais bon qu'est-ce qu'on peut faire ' Ils ont beaucoup parlé avant le match, mais maintenant ils sont éliminés». Mais il reste qu'il n'était pas le porteur de la victoire brésilienne donc de l'élimination des Mexicains. Mais plutôt l'arbitrage avait sa part. Les Japonais par contre ne se sont pas retirés de cette folle Coupe du monde à pas de loup mais avec la tête haute. Le résultat pour lequel ils se sont donnés à fond, ils l'ont récupéré sur la qualité de leur séjour.
Un détail a été retenu par les médias et qui restera gravé à tout jamais dans ce Mondial. Ils avaient laissé leur chambre ultra propre tout comme les vestiaires. Pas un mouchoir ou un coin laissé non nettoyé. Le civisme japonais a eu sa médaille d'or. Malgré la défaite cruelle contre la Belgique (3-2), leur comportement a marqué les Russes.
Ils étaient opposés à la Belgique lundi en huitième de finale de la Coupe du monde 2018. Leur défaite presque injuste, a vite fait le tour du Japon avec des commentaires et des applaudissements. Ils avaient la victoire entre leurs mains, il ne restait qu'une poignée de secondes pour passer aux prolongations, mais une erreur de positionnement a tout fait basculer, les mettant ainsi face à la porte de sortie. Un match exceptionnel, un match hors-pair, Jusqu'à la 53e minute ils menaient 2-0 et donc qualifiés, les Belges, se voyaient battus et déjà dehors, plus un bruit dans les gradins, les supporters faisaient grise mine, mais dans le football, ce n'est jamais la fin, en l'espace de cinq minutes (69e et 74e) la couleur de la défaite change de camp. Avec à la toute fin du temps additionnel (94e, 3-2), un coup de grâce signé Chadli, qui est rentré à la place de Carrasco, soit une demi-heure avant.
Les Japonais quittent ainsi laissant derrière eux leur marque, celle d'une nation hautement civilisée. Un détail marquera les organisateurs, c'est ce bout de papier sur lequel était écrit «Spasibo» («Merci» en russe). Quelques figures en origami ont également été posées sur la table en forme de papillon.


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