Neuf millions de dinars pour assurer l'irrigation de 75 périmètres de mise en valeur agricole

Cest sans détour que nous l'affirmons : le directeur des ressources en eau de Naâma s'est attelé à ses tâches en se pliant aux usages de la bonne gouvernance. Nous venons d'apprendre que la retenue collinaire de la commune d'Aïn Benkhelil vient d'être mise en exploitation. Cet ouvrage s'est révélé efficace et les estimations de rétention en eau sont en deçà de la réalité.
Ce sont quelque 520 000 m3 qui sont actuellement en stock. Les déversoirs ont fonctionné pour dégager le trop-plein. C'est une nouvelle ère pour les agriculteurs de cette commune. C'est aussi un souci de moins pour les éleveurs qui avaient des difficultés pour assurer l'abreuvement de leur bétail. Naâma qui est réputée pour ses parcours de pâturage - qui commençaient à se dégrader suite à la surexploitation - redeviendra une zone de stationnement des éleveurs ovins dans l'avenir. Cette bonne et salvatrice réalisation encourage les autorités à accélérer la mise en application de la réalisation des douze autres retenues collinaires. Il est même question de digues ou de tabias ou de ceds de dérivation pour la récupération des eaux superficielles. Les différentes régions de la wilaya de Naâma sont concernées. Cette démarche permettra à l'avenir de placer cette wilaya parmi les zones émergentes en agriculture. De son côté, selon une déclaration faite aux médias par le DRE, l'ANBT vient de lancer une étude de faisabilité pour la réalisation d'un barrage inféro-flux identique à celui qui alimente une région de la wilaya de Laghouat. Il sera enseveli dans l'oued Hedjadj dans la commune de Tiout. Cet oued est alimenté par plusieurs autres oueds. Cette technique doit être développée au niveau des régions sahariennes. On parle même de microclimat devant être créé dans les zones arides et semi-aride. Pourquoi la bonne gouvernance' La réponse est : le partage de la responsabilité avec les citoyens du lieu où doit se développer le projet. Rappelons que cette retenue collinaire équivaut au prix d'un F2 à Koléa et irrigue 75 périmètres aussi grands que la surface de cette commune.