Nettoiement de Oued Sidi El Kebir (Blida) - Les Amis de Chréa et Nestlé Waters s’impliquent

Une centaine de bénévoles se sont mobilisés pour donner un grand coup de balai dans un oued très prisé par les Blidéens, mais totalement abandonné en matière d’hygiène.

Longtemps ignoré, l’oued Sidi El Kebir, qui revêt une importance symbolique et dont le nom et lié au fondateur même de la ville des Roses (Sidi Ahmed El Kebir, venu de l’Andalousie), a fait l’objet, samedi, d’une grande opération de nettoyage sur deux kilomètres linéaires.

Cette opération a été initiée par l’association des Amis de Chréa et la société Nestlé Waters spécialisée dans le conditionnement de l’eau de source, implantée dans la même région.

L’oued Sidi El Kebir constitue un des affluents les plus importants de oued Chiffa, d’où l’impact environnemental d’une telle opération qui a permis de débarrasser les berges et le lit de l’oued d’importantes quantités de déchets solides constitués surtout de matière plastique, de produits d’emballage, de matériaux de construction…

Ces amas de déchets défiguraient cette zone qui débute le seuil du massif de Chréa, où jaillissent plusieurs cascades d’eau.

L’opération, entamée à partir des zones basses, a concerné tout le linéaire de l’oued et jusqu’au lieudit Taberkachent, situé dans la partie amont du village Sidi El Kebir.

Quatre camions et une soixantaine de personnes ont été mobilisés dont une vingtaine employés de la société Nestlé Waters.

Les Amis de Chréa organisent chaque samedi depuis quelques années et bien avant les orientations du Premier ministre, M. Sellal, des opérations de nettoiement dans divers endroits à vocation touristique.

Pour rappel, les différents talwegs constituant le réseau hydrographique descendant du massif de Chréa font souvent l’objet de dépôt d’ordures de tout gabarit de la part de camionneurs qui viennent décharger à la sauvette leurs déchets solides.

Ce comportement incivil menace ainsi de polluer les eaux de ces oueds, qui rejoignent plus bas les eaux souterraines de la nappe phréatique de la plaine de la Mitidja, ainsi que la communauté des ripisylves qui forme la biodiversité des berges de ces oueds.


Mohamed Abdelli