Algérie

Nette amélioration en Algérie, qui passe de la 3e à la 15e position Indice du terrorisme mondial 2002-2011



L'Algérie a enregistré, entre 2002 et 2011, une nette diminution de l'impact du terrorisme.
Selon l'Indice du terrorisme mondial (Global Terrorisme Index), établi par l'Institute for Economics and Peace (IEP, l'Institut pour l'économie et la paix), l'Algérie sort du top 5 des pays où l'activité terroriste est la plus intense. Elle passe de la 3e à la 15e position en termes de nombre d'actes terroristes, de victimes et autres dommages. «La baisse la plus importante de l'impact du terrorisme de 2002 à 2011 a été enregistrée aux Etats-Unis d'Amérique et en Algérie. Et ce contrairement à l'Irak, qui a connu la plus grande augmentation des actes terroristes de 2002 à 2011, suivi du Pakistan, qui a enregistré une forte augmentation d'attaques à l'explosif, tout particulièrement entre 2007 et 2009», est-il ainsi indiqué dans le rapport.
Il est rappelé dans ce document que l'Algérie «se remet d'une guerre civile sanglante, entre le gouvernement et divers groupes ''rebelles'' islamistes. Elle a commencé en 1991 et a duré jusqu'en 2002, quand le gouvernement a battu le GIA et obtenu la reddition de l'AIS. Le nombre de décès est estimé entre 40 000 et 200 000, tandis qu'un faible niveau de combat reste prévalent dans quelques régions». En conséquence, l'Algérie a vu un déclin constant des «épisodes» de violence terroriste sur son sol, qui sont passés de 109 en 2002 à «seulement» 15 en 2011. Le nombre de victimes a aussi baissé, avec 500 morts en 2002 et 25 en 2011. «Ces attaques enregistrées depuis 2002 sont à imputer à hauteur de 27% aux «extrémistes islamistes algériens», à 18% au GSPC et à AQMI, tandis que 26% de ces actes n'ont pas été revendiqués.
En dépit de sa reddition, le GIA est resté actif jusqu'en 2005, perpétrant 6% des attaques entre 2002 et 2005», énumère le rapport. Toutefois, et même lorsque la violence terroriste diminue, l'identité et l'idéologie religieuse ne disparaissent pas. «Elles sont utilisés pour légitimer ou développer plus efficacement le terrorisme, même si, en réalité, il existe une déviation considérable des questions mondiales. Le terrorisme motivé religieusement se concentrera davantage sur la justice sociale plutôt que sur la religion. Ce type de comportement a d'ores et déjà pris forme dans des pays tels que l'Algérie, le Nigeria ou, entre autres, l'Indonésie, où les groupes islamistes ont pu canaliser les détresses et les griefs sociaux en haine religieuse», analyse l'IEP.


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