Algérie

«Netanyahu est un menteur»



«Je ne peux plus le voir, c’est un menteur», a lancé le président français. «Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !», a rétorqué son homologue américain, selon le site spécialisé dans l’analyse des médias, qui rapporte leurs propos sans préciser s’il existe un enregistrement sonore de ces déclarations. 
L’échange Sarkozy-Obama, qui s’est tenu à huis clos, aurait dû rester off mais est parvenu aux oreilles de journalistes de façon fortuite, selon Arrêt sur images. L’organisation ayant remis aux médias avec un peu d’avance les boîtiers permettant la traduction de la conférence de presse Obama-Sarkozy, certains journalistes y ont branché rapidement des casques ou oreillettes de téléphone portable, réussissant à capter quelques échos de la conversation privée, selon le site. Interrogés par l’AFP, plusieurs journalistes ont confirmé ces propos.
Le bureau de M. Netanyahu s’est dans l’immédiat abstenu de toute réaction, de même que le ministère israélien des Affaires étrangères.  
Le correspondant de la radio publique israélienne en France, Gideon Kutz, qui a couvert le sommet de Cannes, a de son côté indiqué que ses collègues qui ont eu vent des propos privés échangés par MM. Sarkozy et Obama étaient convenus de ne pas en faire état «par correction et pour ne pas embarrasser le service de presse» de l’Elysée.
Obama se plaint lui aussi de Netanyahu  
Ces propos peu amènes du président Sarkozy ont été appuyés, hier, par les déclarations de son ministre des Affaires étrangères, qui a conforté hier la «position équilibrée» de la France au Proche-Orient à l’égard des Israéliens et des Palestiniens. «Nous avons une position équilibrée. Dans son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République a dit de façon très claire que si la sécurité d’Israël était en cause, nous nous serions rangés au côté d’Israël», a fait valoir Alain Juppé lors d’une discussion sur les crédits de son ministère pour 2012. «Mais il a dit en même temps qu’il n’était plus possible d’accepter après autant de décennies que l’Autorité palestinienne ne se voit pas petit à petit reconnaître le statut d’Etat», a poursuivi le ministre français. «Nous avons été les seuls à mettre sur la table une alternative au blocage actuel par le passage à l’Assemblée générale qui permettrait de reconnaître à la Palestine un statut d’observateur.»


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